Depuis quelques jours, plusieurs personnes ont été convoquées à des « auditions libres » au commissariat pour des faits liés au 1er mai. Cela laisse entendre que d’autres sont attendues dans un avenir proche.
Si vous êtes convoqué.e, vous pouvez en faire part au Groupe légal Paris (stoprepression(AT)riseup.net | 07-53-13-43-05), afin de pouvoir se mettre en lien et s’organiser collectivement.
Quelques infos concernant l’audition libre :
- Vous devez la recevoir par courrier, si vous y êtes « invité » par un appel des flics sur votre téléphone privé, demandez une trace écrite avant toute chose.
- Une audition libre n’est pas une garde à vue. Vous êtes « invité.e » à vous présenter au commissariat pour y être auditionné.e. Vous êtes censé.e être libre d’en sortir dès que vous le voulez - au risque d’être mis en garde à vue. [Mise à jour 3/10]
- Vous pouvez, si vous le souhaitez, appeler le commissariat pour décaler le jour et l’heure de l’audition.
- Vous pouvez vous faire accompagner par un-e avocat-e.
- Pendant l’audition libre, vous avez droit au silence, comme en garde à vue.
- Ne pas se rendre à la convocation (écrite) peut constituer délit, en fonction des faits reprochés, et un mandat d’arrêt peut être délivré par le procureur ou le juge d’instruction pour venir vous chercher. Ce n’est pas du tout systématique, mais c’est une possibilité. [MAJ 3/10]
- Si les flics commencent un interrogatoire, vous pouvez décider de partir et alors « risquer » une mise en garde à vue, qui a l’"avantage", si l’on peut dire, de vous faire bénéficier de droits. Notamment l’assistance d’un avocat, de voir un médecin, qu’un proche soit contacté, etc.
- Vous n’êtes pas obligé.e de signer le procès verbal d’audition. Si vous choisissez de le signer, signez-le le plus près possible de la dernière ligne, de sorte que rien ne puisse y être ajouté.
- Dernier conseil : laissez votre mouchard téléphonique à la maison, ne serait-ce que pour éviter des pressions des flics qui chercheront à avoir accès à vos données…
Le groupe légal