Samedi 7 mars, au lieu de nous épuiser et d’étouffer dans des nasses mobiles, retrouvons-nous directement près des lieux où se trouve le pouvoir d’État : préfectures, ministères, rectorats, etc.
Ne déclarons rien, refusons les amendes, refusons de décliner notre identité.
Nous n’avons plus d’autorisation à recevoir d’un pouvoir qui usurpe notre souveraineté : c’est à lui de nous rendre des comptes.
Essayons de mettre en œuvre les tactiques proposées dans différents articles : « La Réaction en chaîne » ; « Appel à la dispersion générale » ; « Ne pas se révolter, c’est collaborer » ; « Appel à repeupler les lieux de pouvoir ».
Regroupons-nous et dispersons-nous sans cesse, pour tenter d’épuiser les forces de l’ordre.
S’ils veulent faire taire la contestation, qu’ils nous embarquent tou·te·s, s’ils le peuvent, et qu’ils achèvent de révéler leur despotisme.
Ne laissons pas grignoter nos droits, et surtout pas le droit légitime de nous rassembler pour contester des politiques qui vont à l’encontre de nos intérêts.
Le samedi 7 mars, recouvrons notre liberté de manifester. Face au 49.3, nous sommes fondé·e·s à nous défendre par le seul moyen qui nous reste : la contestation populaire.
Portons tou·te·s un masque : avec tous les virus qui traînent, on ne pourra certainement pas nous reprocher ce geste citoyen, et par ces temps d’épidémie, pourquoi n’aurions-nous pas le droit, nous aussi, de faire preuve d’un peu de cynisme ?
Faisons-leur une journée impossible, tenons le terrain, et continuons le 8 mars, en parallèle et en solidarité avec les actions qui auront lieu pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.