Les conducteurs de carburant sont en grève depuis vendredi dernier. Ils demandent une meilleure prise en compte, au sein de la convention collective du transport routier, des « spécificités » propres aux matières dangereuses. Parmi ses revendications : une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l’heure et un treizième mois.
Hier soir, selon L’union française de l’industrie pétrolière, 50% des stations d’IDF sont "en rupture complète de produits" (source : AFP). Comme d’habitude, les effets de pénuries sont accentuées par la frénésie des automobilistes dès que le mot est prononcé.
On notera que sans vergogne et en dépit du droit de grève, les entreprises de transport ont eu recours à des intérimaires et promis une prime de 100 euros à ceux qui travaillent (source : Le parisien).
Des négociations avait lieu hier soir entre syndicats et gouvernement qui semble lâcher quelques miettes aux chauffeurs de peur d’une pénurie d’essence, en période électorale, qui rappellerait d’un peu trop près celle de la loi travail.