Sylvie Retailleau, ministre de la casse de l’enseignement supérieur et de la destruction de la recherche, inaugurera le bâtiment Henri Moissan Mardi 18 avril. Nous appelons à un rassemblement.
Mardi 18 avril
Rendez-vous à 17h au Lieu de vie/ 13 bis rue Joliot Curie, Gif-sur-Yvette/ Crous place Coudanne.
Arrêt BUS : Université Paris Saclay
Sylvie Retailleau a été au cœur des propositions qui ont donné la loi de programmation de la recherche et a accentué la précarité dans la recherche et l’enseignement supérieur. Elle a mis l’Université dans la voie de la soi-disant « expérimentation » qui est en fait une transformation irréversible des statuts des établissements universitaires pour qu’ils puissent déroger au code de l’éducation. Moins de démocratie, plus de précarité, plus de sélection des étudiant.es, plus de compétition entre collègues et entre établissements. C’est la fin de l’exception de l’Université Française.
Elle vient inaugurer un bâtiment qui, comme tous ceux qui l’entourent, a été construit sur les terres les plus fertiles de la région. Cette dalle de ciment, recouverte de blocs de verre, de métal et de béton sera sans doute jugée très sévèrement par nos enfants quand il fera trop chaud et qu’il n’y aura plus assez d’eau ni de sols pour produire une nourriture de qualité.
Devenue ministre, elle a pu continuer en plus grand : refuser le repas à 1 euros pour tou.tes les étudiantes et les étudiant.es, brader les bâtiments du CNRS au groupe Vinci, en ne laissant au personnel que quelques semaines pour quitter les lieux.
Enfin, elle fait partie d’un gouvernement violent et hypocrite
- un gouvernement qui s’entête à imposer une loi injuste, inutile et nocive, qui veut nous faire travailler toujours plus pour enrichir les actionnaires et les plus riches.
- Un gouvernement qui renie les piliers de notre constitution qui constituent les fondements de notre démocratie : le parlement, les syndicats, le droit de grève et de manifester,
- Un gouvernement qui tire sur les jeunes qui défendent l’eau comme bien commun.
- Un gouvernement qui s’apprête à faire une opération de déportation à Mayotte
- Un gouvernement qui remet en cause la Ligue des Droits de l’Homme.