Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 un homme de 45 ans est arrêté, après un accident routier en état d’ébriété, et placé en « garde à vue dégrisement » (d’après le Parisien, même si ce statut n’existe pas) dans les locaux de garde à vue de la brigade de gendarmerie de La Queue-lez-Yvelines (Yvelines). Il est décédé d’une crise cardiaque. Qu’il soit élu d’une petite ville des Yvelines ne change pas grand chose à l’histoire, bien que son profil ne fasse pas vraiment partie des cibles privilégiées d’ordinaire.
Évidemment, les gendarmes affirment qu’il n’étaient pas au courant que la personne devait prendre ses médicaments (car il était cardiaque). Son épouse déclare pourtant qu’elle les a prévenus.
Si nous ne connaitrons jamais les conditions réelles de cette triste histoire, nous ne doutons pas de sa plausibilité au vu des conditions (générales) de garde-à-vue ou de placement en cellule de dégrisement. « Tu verras le médecin demain » est certainement la réponse la plus sympathique que l’on peut avoir de la maréchaussée lorsqu’on demande l’accès à nos médicaments (ou à une visite médicale).
Certainement pas un accident, mais un meurtre de plus à mettre sur le compte des flics.
Lire la dépêche du Parisien.