Fil info samedi 8 novembre :
- 17h15 : La manifestation se disperse progressivement à Paris
- 16h50 : A Toulouse, charges des gardes mobiles, plusieurs arrestations déjà.
- 16h30 : prises de parole au métro Gambetta. Les flics (BAC, GM et CRS) referment les accès rue Sorbier et Passage Rondeaux.
- A la ZAD, une marche rassemble près de 400 personnes qui défilent contre les violences policières, tandis qu’un autre cortège de 300 personnes défile sous haute surveillance policière dans Rennes. A Toulouse une nasse enferme le cortège dans un nuage de lacrymos.
- 16h20 : Un groupe de flics de la BAC a été identifié dans le cortège puis chassé, provoquant des gazages et des matraquages au niveau de la Place Nadaud. Une personne passée à tabac.
- 16h05 : A Toulouse gazage et lacrymos importants
- 16h00 : Bref face à face au niveau du métro père Lachaise, la manifestation remonte sur Gambetta.
- 15h50 : La manifestation poursuit sa route au niveau du métro St Maur, les CRS qui devançaient le cortège se sont repositionnés à l’arrière, la tension retombe.
- 15h40 : A Toulouse, premiers tirs de lacrymogènes, un dispositif policier très important bloque le cortège avec des flics cagoulés sur les abords.
- 15h30 : Vis à vis un peu tendu avec de nombreux CRS disposés sur les abords de la manif au niveau d’une station d’essence, avenue de la République. 70 CRS devancent le cortège tandis que de très nombreux fourgons sont disposés sur Ménilmontant et dans le quartier des Amendiers.
- 15h20 : Des prises de parole à Richard Lenoir, près de 3000 personnes à présent.
- 14h55 : La manifestation arrive au niveau de Richard Lenoir avec un cortège de 2000 personnes.
- 14h45 : Pendant ce temps la à Toulouse la manif nationale est interdite par la préfecture. A lire un suivi sur Iaata
- 14h30 : la manifestation démarre avec les collectifs de soutien aux victimes de la police et les lycéens en banderole de tête. Plus de 1000 personnes, peu de représentation des partis politiques.
- 14h00 : des contrôles de sacs station Bastille mais dispositif policier discret (beaucoup de fourgons de gardes mobiles sur les rues attenantes surtout)
Info vendredi 7 novembre :
Deux personnes collant des affiches pour la manifestation ont été arrêtées jeudi, mis en garde-à-vue et déférées au tribunal sous les chefs d’inculpations suivants : incitation directe à la rébellion et refus de signalétique.
Samedi 8 novembre 14h00 :
- Toulouse : manifestation nationale (départ de Paris : paris-testet@laposte.net)
MAJ 13h00 : La manifestation nationale de Toulouse ainsi que la manifestation prévu à Rennes ce samedi sont interdites par les préfectures. - Paris : manifestation de soutien - 14h00 Place de la Bastille
Dimanche 26 octobre Rémi Fraisse est mort, tué par la police lors de la lutte contre le barrage de Sivens.
Depuis cette date, des mobilisations ont lieu en France et ailleurs, partout où la douleur d’apprendre la mort de quelqu’un sous les coups de la police est insupportable. Mardi 4 novembre, le pouvoir a finalement répondu à la colère qui monte : les travaux du barrage reprendront, la zone du Testet sera évacuée, on efface tout et on continue…
Que fait la police ?
Au cours des luttes de ces dernières années, la police a blessé et mutilé des dizaines de personnes en réprimant des révoltes, des mouvements sociaux, des actions syndicales et des luttes contre des projets nuisibles comme le barrage du Testet.
La violence de la police dans les quartiers populaires, est quotidienne.
Elle s’exprime par le bouclage des quartiers, les contrôles au faciès, les expulsions, les rafles de sans-papiers. On dénombre une quinzaine de morts chaque année. A chaque fois des collectifs se montent et luttent contre la violence de la police et son impunité.
Que défend la police ?
Par la violence, la police maintient l’ordre établi, les intérêts des puissants. Quand la solidarité et la révolte s’organisent et gagnent du terrain, la police n’hésite plus à emprisonner, blesser, mutiler et tuer. Journalistes et politiciens commentent en séparant les bons des mauvais, les violents des non-violents, là où l’expérience nous montre que les armes de la police ne font aucune distinction entre les manifestants.
Résistons ensemble !
Une voiture qui brûle, un patron séquestré, une occupation de la CAF, une bouteille d’eau jetée, un fauchage d’OGM, une réquisition de logement vide sont autant d’actes de révolte et de colère légitimes.
Lorsqu’ils tuent l’un d’entre nous, ils nous disent que notre vie n’a aucune valeur.
Prouvons-leur que prendre une de nos vies leur coûtera très cher.
Assemblée de lutte pour Rémi
Les tracts / affiches à diffuser et coller :