Samedi 18 février, dans la matinée, un « ressortissant Chinois » de 42 ans traverse le 4e arrondissement parisien avec son camion. Des policiers interpellent le conducteur pour vérifier ses papiers. Ils décident de l’emmener au poste puis de le placer en garde-à-vue !
Une privation de liberté totalement arbitraire car l’individu est en fait détenteur d’un véritable permis de conduire !
A l’issue de sa garde à vue, qui a duré plusieurs heures, il avait demandé un document officiel formalisant le fait qu’il avait été entendu, ce qui lui a été refusé, selon sa plainte. Il a alors fait l’objet d’« une expulsion manu militari (...) au cours de laquelle il a reçu des coups au visage et sur les bras de la part des fonctionnaires de police », entraînant une interruption totale de travail (ITT) de sept jours, est-il ajouté.
Un tabassage en bonne et due forme et totalement gratuit. L’un des avocats du "ressortissant Chinois" explique que « cette histoire illustre la violence policière quotidienne » et une plainte a été déposée pour "violences aggravées".
Peu de doute désormais quant à la capacité de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) à amoindrir les faits...