Samedi, à Sainte-Soline, pour défendre leurs solutions industrielles optimisant la production capitaliste dans un monde où l’eau commence à manquer, l’État a tenté d’assassiner.
Normal.
Lorsque des milliers de personnes se retrouvent pour exprimer un refus offensif, d’une bassine, d’une réforme, d’un état de fait qui opprime, les flics les attendent et canardent.
Normal.
Les personnes visées auraient pu l’être pour avoir défendu une hypothétique retraite, parce qu’elles n’ont pas souhaité s’arrêter lors d’un contrôle routier, ou parce qu’elles ont osé défier la propriété privée.
Normal.
La répression déploie ses armes, de la construction d’un ennemi intérieur à la tentative de meurtre, de la mutilation à la prison. Elle fait peur pour nous empêcher d’agir.
Normal.
Le pouvoir médical et ses laquais serviles, accepte sans broncher les ordres des autorités, n’allant pas secourir à temps les blessé-es, ou les livrant aux flics lorsqu’ielles sont soigné-es à l’hôpital.
Normal.
Les politiques, les journalistes, les charognes dont le sale travail est de parler à la place des autres, appellent à être raisonnables, à s’en tenir à des marches inoffensives, à s’en remettre à la justice et à faire des compromis avec le pouvoir.
Normal.
L’État use de sa violence légitime pour mater quiconque ne désire pas participer à ce meilleur des mondes démocrate, lui qui exploite jusqu’à plus soif les humains comme la terre, qui détruit l’ensemble du vivant et qui se pose en médiateur entre les individus et les conséquences de leur actes.
Normal.
Parce que personne ne sera libre tant que perdureront l’État, le capitalisme, et les rapports autoritaires qui les nourrissent.
Attaquons sans attendre cette normalité insupportable.
Soyons partout, et surtout là où ils ne nous attendent pas.
Exprimons notre colère pour Sainte-Soline, les blessé-es, les enfermé-es.
Une seule solution, la révolution sociale !