Soirée de soutien à la lutte contre le lithium et pour l’accès à l’eau en Argentine.

Le lithium et le capitalisme électrique !

Rejoignez-nous à 18h à la Trotteuse (61 rue Charles Nodier à Pantin) le samedi 27 janvier pour une soirée de soutien à la lutte contre le lithium et pour l’accès à l’eau en Argentine.
Au programme :
🔸 Présentations et témoignages de luttent en Argentine et en France !
🔸 À partir de 20h venez profiter d’une délicieuse cantine vegane pour soutenir les camarades !

Le lithuim, ou l’or blanc se trouve en majorité dans 3 pays : en Australie, au Chili et en Chine.
Au Chili, l’extraction se fait dans « le triangle du lithium » qui comprend le nord-est du Chili, le nord-ouest de l’Argentine et le sud de la Bolivie. Ce triangle est l’un des espaces géographique qui concentre le plus de réserves de lithium dans le monde.

Que ce soit par extraction dans des mines de roche ou dans des lacs de sel, sa production est très polluante et destructrice pour la nature qui l’entoure. L’extraction est aussi dévastatrice pour les populations vivant à côté des mines. Elle demande une forte utilisation d’eau douce pompée dans les nappes phréatiques. C’est cette eau qui manque aux habitant.es pour vivre. L’utilisation de produits chimiques est essentielle pour extraire entièrement le lithium. Cette utilisation pollue l’eau et la nature autour des mines et atteint les habitant.es.

Le lithium est utilisé à 80% pour fabriquer des batteries : l’électrification de la production ( notamment de l’industrie automobile ) augmente avec la transition énergétique, avec l’extraction du lithium, de nombreux espaces sont détruits, pollués et obligent beaucoup de personne à quitter leur lieux de vie.

Certains et certaines d’entre nous s’organisent pour lutter contre ça :

Nous écouterons des récits de lutte en Argentine et en France. Les camarades partageront leurs expériences, leur travail, leurs actions mais aussi les enjeux de la présence de cette exploitation chez elles et eux.

  • En Argentine, une grande partie de l’exploitation se fait dans la province de Jujuy, au nord ouest, où se trouvent les salars (des lacs de sel).
    Ce sont principalement des entreprises États-Uniennes et Chinoises qui sont présentes dans cette zone et contrôlent le plus d’extraction de lithium sur terre. Les gens luttent contre la pollution provoquée par l’extractivisme et pour retrouver l’accès à l’eau et leurs droits sur leurs terres.
  • En France, des projet d’extraction de lithium arrivent et sont au centre de la planification macroniste, notamment avec le projet de reconversion de la carrière d’Échassières dans l’Allier en mine de lithium, le plus grand projet du genre en lithium.

Au programme à la Trotteuse (61 rue Charles Nodier à Pantin) :

  • 18h : Témoignages de luttes en Argentine et en France.
  • 20h : Repas vegan à prix libre. Pas de CB.
  • 21h30 : Projection du film « En el nombre del litio » - dirigé par Tian Cartier et Martin Longo, avec investigation de Pia Marchegiani.
    Au nom du lithium« est un documentaire sur la lutte des communautés originaires d’Argentine pour empêcher que leurs salines, qui contiennent l’une des plus grandes réserves de lithium au monde, ne deviennent une »zone de sacrifice" en faveur de l’atténuation du changement climatique.

Durée du film : 75 minutes.

Localisation : Paris 18e

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