Comment habiter la ville ? Discussion samedi 15

| Bibliothèque La Rue

De plus en plus, la ville paraît se refermer sur elle-même et sur nous, ses habitants, via le tout sécuritaire (caméra, plan Vigipirate, gentrification et répression) pour ne laisser qu’une ville sans âme où plus aucun lieu de rencontres, d’échanges et d’éducation populaire n’existe.
Pourtant, des envies éclatent de partout pour enfin ne plus se sentir dépossédé de l’endroit où on vit et habiter véritablement la ville.
Nous vous invitons à une discussion libre samedi 15 avril à partir de 15h au local La Rue (10 rue Robert Planquette, 75018), pour discuter de la façon de recréer du commun dans nos lieux de vie en ville et contre leur monde sécuritaire.

De plus en plus, la ville paraît se refermer sur elle-même et sur nous, ses habitants, via le tout sécuritaire (caméra, plan Vigipirate, gentrification et répression) pour ne laisser qu’une ville sans âme où plus aucun lieu de rencontres, d’échanges et d’éducation populaire n’existe. Les expériences de vie collective en ville, comme les jardins joyeux à Rouen ou le Squat du marais à Caen, sont remplacés par des projets urbains dont personne ne veut (hôtels de luxe, centres commerciaux, etc…). La "ville idéale" théorisée par Le Corbusier (qui n’a jamais caché sa sympathie avec le nazisme) est pour nous un véritable cauchemar où la ville est quadrillée et conçue de telle sorte que personne ne se croise ni ne se parle jusqu’à leur travail. Pourtant cela semble être petit à petit la norme dans les projets urbanistiques.

L’État et ses représentants n’hésitent pas à cracher leur venin raciste sur des quartiers populaires prétendument sous l’emprise d’un islamisme radical. Ces propos légitiment alors une répression ultra violente sur ces populations avec des contrôles réguliers, des gardes à vue et des attaques pour y instaurer leur conception de la ville. En somme, tous les moyens sont mis en œuvre pour créer des quartiers pacifiés et aseptisés, et favoriser la gentrification. En conséquence, en « rendant attrayants » les quartiers populaires auprès d’une population plus aisée dont les moyens font grimper les loyers, on relègue de nouveau les plus pauvres (qui ont toute leur vie dans ces quartiers) à l’extra-périphérie des villes.

Malgré tout, d’intéressantes luttes urbaines semblent éclore. Que ce soit des distributions alimentaires, des carnavals spontanés en passant par l’occupation de bâtiments… Des envies éclatent de partout pour enfin ne plus se sentir dépossédé de l’endroit où on vit et habiter véritablement la ville.

Nous vous invitons à une discussion libre samedi 15 avril à partir de 15h au local La Rue (10 rue Robert Planquette, 75018), pour discuter de la façon de recréer du commun dans nos lieux de vie en ville et contre leur monde sécuritaire.
A bas la gentrification !
Pour une réappropriation populaire et collective de la ville !

Affiche :

https://groupe-libertaire-la-rue.jimdosite.com/

Note

illustration signée Aspasie

Localisation : Paris 18e

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