Pour le respect des accords, contre la pression sur les salariés, contre le harcèlement sur les syndiqués, on mène le combat. Solidairement. Tous à la Villette le 24 mai.
En grève illimité depuis le mardi 16 mai 2017 à 9h, les salariés du Campanile Tour Eiffel 30 rue St Charles 75015 Paris, continuent leur mouvement.
JIN JIANG INTERNATIONAL et LOUVRE HOTELS GROUP n’auront pas leur revanche.
En avril 2016, après 28 jours de grève, la direction du Campanile Tour Eiffel signait enfin un protocole d’accord dans lequel les deux parties (direction et salariés) s’étaient engagés à créer un climat serein dans l’entreprise.
Depuis, reniant sa signature, la direction a tout mis en oeuvre pour tenter de déstabiliser et faire voler en aclat l’unité de l’équipe :
- embauche de nouveaux salariés plutôt que de privilégier la promotion, le reclassement interne ou le passage de temps partiels à temps complets ;
- pressions sur le personnel, refus systématique des revalorisations de salaires,...
- mise à l’écart de la sous-directrice syndiquée CGT, sanction d’un élu CGT, refus d’un poste de jour au veilleur de nuit... CGT lui aussi !
Les salariés ont donc décidé à nouveau de se mettre en grève illimitée à compter du 16 mai à 9h et revendiquent :
- 100% du 13e mois de salaire dès 2017 et non en 2020. Après avoir obtenu 75% du 13e mois lors de la grève de 2016, la direction a été contrainte de généraliser le 13e mois à toutes ses filiales sur 4 ans, a voulu punir nos camarades en reculant à 2020 les 100%.
- Refus de la modulation du temps de travail pour les temps partiels.
- Augmentation du temps de travail des femmes de chambres (internalisée grâce à la grève de 2016) de 25 à 30 heures par semaines, au lieu de privilégier de nouvelles embauches avec des contrats précaires.
- Arrêt des pressions permanentes sur les femmes de chambres à qui on demande de dépointer puis de retourner travailler (digne de la sous-traitance !).
- Mise en place d’une prime d’ancienneté, d’une prime de nuit de 25 € par nuit travaillée, d’une prime d’habillage de 230 € par an comme dans les 4 hôtels de l’ancien pôle luxe.
- Arrêt des pressions, du mauvais traitement et du harcèlement contre les syndiquées CGT qui ont mené la grève victorieuse l’an dernier :
— Alors que notre collègue veilleur de nuit, syndiqué CGT, demande depuis longtemps, pour des raisons de santé, à travailler en journée, la direction, qui a créé un poste de jour, a préféré embaucher une personne externe à l’hôtel pour ne pas satisfaire à la demande de notre camarade.
— Depuis un ans (la fin de la grève) la sous-directrice (syndiquée CGT) est mise à l’écart ; l’accès au bureau de la directrice et à la boîte manager lui sont interdits ! On lui refuse tout échange constructif.
— Un autre élu CGT subit des pressions permanentes.
Manifestement LOUVRE HOTELS GROUP, 2e group hôtelier en Europe, maison mère du Campanile Tour Eiffel, détenu par le groupe hôtelier chinois JIN JIANG INTERNATIONAL, n’a pas encore compris qu’au Campanile Tour Eiffel, quand les salariés sont malmenés, méprisés, c’est dans l’unité, avec leur syndicat CGT-HPE, qu’ils se font entendre. Et fort ! Jusqu’à satisfaction.
Louvres Hôtels Group veut casser l’équipe du Campanile Tour Eiffel pour éviter que la détermination sans faille de nos camarades ne s’étende à d’autres hôtels.
Aussi la CGT-HPE appelle à des rassemblements de solidarité devant les Campanile.
1er rassemblement solidaire au Campanile La Villette
147-151 avenue de Flandre, métro Corentin Cariou)
Mercredi 24 mai, à 12h précises.
Venez nombreux !