Rassemblements de solidarité avec Georges Abdallah

Entré depuis le mois d’octobre dans sa 31e année de détention, Georges Ibrahim Abdallah résiste dans sa prison française. Maj mercredi 17. Annulation du rassemblement pour Georges Abdallah de ce 18 décembre: http://www.secoursrouge.org/France-Annulation-du-rassemblement

Entré depuis le mois d’octobre dans sa 31e année de détention, Georges Ibrahim Abdallah résiste dans sa prison française. Sa dernière demande de libération de nouveau déclarée irrecevable, un appel a été interjeté aussitôt par son avocat.

La cour d’appel se réunira à Paris à 13h30 ce jeudi 18 décembre.

Georges Abdallah ne sera pas extrait pour comparaître devant la cour, ne sera pas entendu en visioconférence et sera représenté par son avocat Jean-Louis CHALANSET.

Venons lui témoigner notre solidarité pendant l’audience :

Rassemblement
jeudi 18 décembre, de 13h30 à 15h30
esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e)
(métro : Ligne 4 Saint-Michel)

Qui est Georges Abdallah ?

Né le 2 avril 1951 à Kobayat, dans le nord du Liban, Georges Abdallah a grandi dans ce pays à une époque où la crise structurelle de l’entité libanaise devenait de plus en plus insurmontable. C’est l’époque où pour conjurer tout changement et contrer la radicalisation du mouvement des masses populaires et de la jeunesse, la bourgeoisie
n’hésita pas à pousser vers la guerre civile confessionnelle. L’affirmation de la réalité révolutionnaire palestinienne sur le devant de la scène régionale et libanaise a démultiplié la portée des diverses initiatives de luttes sociales fleurissant au début des années 70. A la veille de l’éclatement de la guerre civile de 1975 la crise du système a changé de nature et la portée des enjeux. Les « ceintures de la misère » autour de Beyrouth, les villes et les villages du Sud et les camps de réfugiés aux abords des principales villes incarneront dès lors et pour de longues années les enjeux locaux, régionaux et internationaux du mouvement révolutionnaire...

Cette réalité de lutte, de résistance et de sacrifice a construit la conscience politique de Georges Abdallah et déterminé son engagement révolutionnaire. Tout naturellement, il choisit la résistance face aux massacres de masse perpétrés par les
bourgeois confessionnalistes de tout bord et leurs alliés israéliens et franco-américains. La Quarantaine, Naba’a, Tal Azza’atar, Sabra et Chatila et combien d’autres tueries sont restées dans nos mémoires.

Georges Abdallah commence son engagement politique dans les rangs du Parti National Social Syrien (PNSS) pour rejoindre ensuite la résistance palestinienne, en adhérant au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP). Il est blessé lors de la résistance à l’invasion sioniste du Sud Liban en 1978. Contre la barbarie sioniste et impérialiste États-Unienne, plusieurs organisations de combattants libanais et arabes décident de mener la lutte de résistance en frappant les intérêts impérialistes et sionistes dans le monde entier. C’est le cas des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL), entrées en action en Europe.

Parmi les principales opérations attribuées aux FARL en France : l’exécution le 18 janvier 1982 du colonel Charles Ray, attaché militaire à l’ambassade États-Unienne et
l’exécution le 3 avril 1982 de Yakov Barsimantov, responsable du Mossad et secrétaire en second à l’ambassade sioniste à Paris.

Les autorités françaises arrêtent Georges Abdallah le 24 octobre 1984 à Lyon. Son
incarcération est motivée par la détention de vrais-faux papiers d’identité : un passeport délivré légalement par les autorités algériennes. L’État français s’engage auprès du gouvernement algérien à le libérer rapidement.

Georges Abdallah est condamné à quatre années de détention le 10 juillet 1986, pour
détention d’armes et d’explosifs. Il refuse le procès mais n’interjette pas appel...

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Qui est Georges Abdallah
Mots-clefs : procès | prison
Localisation : Paris 6e

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