Monique Rouillé-Boireau, auteur d’un article sur le sujet paru dans le numéro 39 de la revue Réfractions, interroge la notion d’intersectionnalité, qui a fait son chemin dans certains miileux militants via la production universitaire.
En prétendant enrichir la réflexion sur l’articulation entre les différentes formes d’oppression, cette notion a en fait encouragé leur lecture en termes identitaires, faisant reculer l’exigence universaliste qui sous-tendait les luttes contre ces oppressions dans les décennies antérieures. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le climat politique et les comportements militants.