[Radio] Le jour de la sirène. Février 2016

Une émission de radio mensuelle en direct sur FPP (106.3) tous les premiers mercredi du mois de 17 h à 18 h.

Le jour de la sirène, est co-produite par Radio.graphie et La voix des rroms, ce mois-ci on vous propose l’écoute d’un entretien réalisé par Maïssoun avec Anina Ciuciu, suivi d’infos.

Anina Ciuciu, rromni-roumaine-française, auteure de Je suis tzigane et je le reste. Des camps de réfugiés roms à la sorbonne ed. City- dans lequel elle fait le récit de son départ de Roumanie enfant jusqu’à Paris en passant par les affres de la clandestinité, de la précarité, de la mendicité, du plus grand bidonville de Rome au squat lyonnais…

Elle est également l’auteure du Neuvième chapitre de Avava Ovava éditions Al dante/La voix des rroms.

Deux ouvrages que vous trouverez à la librairie Lady Long solo, partenaire de notre émission. 38 rue Keller, 75011, entre Bastille et Voltaire.

Anina, désormais juriste, reviendra sur son parcours et ses engagements. Nous évoquerons la criss, le système judiciaire rrom, qui constitue un socle de la communauté. Anina nous présentera le projet de syndicat des bidonvilles dans lequel et par lequel un pôle justice se met en place afin de recenser et de combattre les discriminations faites aux rroms et particulièrement aux habitants de bidonvilles.

Émission en podcast et téléchargeable sur l‘audioblog de radiographie.

Des informations présentées par Saimir :

L’expulsion du bidonville de La Chapelle dans le 18e arrondissement de Paris, sur la petite ceinture, voix ferrée désaffectée a été mise en branle ce mercredi 3 février, suite à la décision de justice demandé par SNCF réseau, propriétaire du dit terrain. Certains parlent d ‘évacuation, d’autres comme la municipalité de « mise à l’abri ». Rappelons que ce bidonville abritait jusqu’à l’annonce de l’expulsion 400 personnes environ. Ne restaient que 276 personnes lors du dernier recensement de la préfecture le 29 janvier, les autres ont préféré évité d’assister a la destruction toujours traumatisante. Seules 80 personnes ont été jugées » vulnérables » et se sont vu proposées des hébergements en hôtel dans toute l’Ile-de-France. Ce terrain était très entouré par des associations, les bâtisseurs de cabanes entre autres et avaient organisé lundi dernier une manifestation contre cette expulsion et surtout pour trouver des solutions de relogements pérennes.

+ d’autres infos à écouter…

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