Seine-Saint-Denis : Près de la moitié des antennes de la CPAM menacées de fermeture

Les politicienNEs pourront toujours se disputer pour des mots. Récession ou pas récession ; crise ou pas ; austérité, peut-être que oui peut-être que non.

Dans les faits à Toulouse on ferme les accueils caf. A Marseille... ont ferme les accueilles caf. A Bézier pareil.

tout cela n’est pas une fatalité et dépendra du rapport de force que nous autres allocataires réussirons à mettre en place.

Pour changer dans le 9-3 on ferme la sécu.

La sécurité sociale dans le département, c’est 1 530 000 assurés sociaux au régime général, 230 000 personnes éligibles à la CMU, 55 000 bénéficiaires de l’aide médicale d’état et 1 500 agents. Tout le monde va bientôt devoir se regrouper autour de 15 centres d’accueil, soit deux fois moins qu’aujourd’hui.

Jeudi 14 h 30. À la recherche de la CPAM de Seine-Saint-Denis à Bobigny et un peu paumé entre les bus et les trams, je demande mon chemin à un jeune homme. « Bonne journée et bon courage surtout, il y’a du monde ! » me lance-t-il. Quelques minutes plus tard, je me retrouve devant un grand immeuble moderne et austère. Un bâtiment administratif, donc devant lequel une vingtaine de personnes attend. Une femme fait entrer les gens par petits groupes. Sur les vitres, une grande affiche affirme « L’assurance maladie, c’est 28 espaces d’accueils vous offrant le même service sur tout le département ».

(...)

Nicolas le Bellec a annoncé également au Parisien l’implantation de bornes en libre-service pour les opérations simples. Pour Claude Capillon « Cela ne va pas aider les gens qui ne peuvent pas se déplacer où accéder à internet ». Pas sûr non plus que les Sequanos-Dionysiens le souhaitent. Christiane, une petite mamie souriante venue déposer un papier pour une prise en charge de placement en maison de repos préfère le contact : « Je ne l’ai pas envoyée par courrier parce que la première fois que j’ai envoyé un recommandé ils l’ont perdue ». Pas sur dans ces conditions qu’elle fasse confiance à une machine. Pas certain non plus que Jany puisse régler la situation de son cousin qui ne parle pas un mot de Français sur une borne : « Je suis venu en tant que traducteur. Il n’a pas eu sa carte vitale depuis qu’il a envoyé le formulaire, il y a environ six mois et on est là pour demander pourquoi ça met autant de temps ».

Lire tout l’article sur bondyblog

Localisation : Seine-Saint-Denis

À lire également...