Ce samedi 22 novembre, dès 14h, il y avait un grand pique-nique contre (les violences de) la police.
Des tables, chaises, transats et autres étaient installés sur la place de la Réunion (Paris XXe). Une cantine, des infokiosques, des stands (notamment du collectif « Urgence, notre police assassine »), des ateliers, des dizaines d’affiches (dont un collage en même temps dans le quartier), de la musique, avec des centaines de personnes qui se rencontrent toute la journée dans une bonne ambiance. Normal, on n’a pas vu un flic ! Quoi de mieux pour se sentir bien ?
En début de soirée, peu après 18h, les quelques centaines de personnes qui étaient encore sur la place de la Réunion sont parties tranquillement en manif sauvage, en direction de la rue d’Avron, direction Montreuil.
Derrière une grande banderole « Urgence : la police assassine », les habituels slogans anti-flics de ces dernières semaines de manifs sont repris en chœur :
« Flics, porcs, assassins »,
« 1re, 2e, 3e générations, nous sommes tou-te-s ennemi-e-s de la police »,
« Mais que fait la police ? Ça crève les yeux »,
« Police partout, justice complice »,
« Tout le monde déteste la police »,
« L’État opprime, la police assassine »,
« À bas l’État, les flics et les patrons/fachos », etc.
Là aussi, comme pour le pique-nique de l’après-midi, pas un flic à l’horizon ! Joie et bonne humeur assurées !
Un peu avant la porte de Montreuil, côté Paris, une voiture de flics passe par inadvertance, et se prend quelques canettes. Pareil quelques minutes plus tard, quand au-dessus du périph’ on se fait doubler par un camion de CRS, qui se mange aussi quelques projectiles.
La manif continue côté Montreuil sur la rue de Paris, quelques tags sont faits sur les murs, des caméras de vidéosurveillance sont recouvertes de peinture, et alors que le 23 octobre dernier les flics avaient bloqué la manif faisant suite à l’expulsion du squat du Transfo, cette fois on n’aura pas eu à croiser leurs sales gueules qui-ne-font-que-leur-travail.
La manif s’est terminée avec pas mal de sourires aux lèvres, sur la rue piétonne qui mène à la Parole errante, où se tenait se même soir une Mascarade en soutien aux Scotcheuses.
Still not lovin’ police, hé ouais, nique la police !