Les travailleurs sans-papiers de Chronopost Alfortville devant la Banque postale, 115, rue de Sèvres, 75006 Paris, jeudi 1er août, 16h (métro Vaneau ou Duroc)
Depuis le 11 juin, des dizaines de travailleurs sans-papiers sont installés devant l’agence Chronopost d’Alfortville pour exiger leur régularisation, victimes d’un système de sous-traitance en cascade qui permet à Chronopost de traiter ses colis à des couts de production toujours plus bas. De nombreux autres travailleurs sans-papiers de la région les soutiennent.
Les travailleurs sans-papiers sont de la main-d’œuvre sans défense et sans droits pour ces patrons sans scrupules (heures sup pas payées, contrats non reconduits en cas de maladie, etc.).
Rappelons que Chronopost est une filiale à 100% de La Poste, elle-même appartenant totalement à l’État, et donc soumise à la tutelle du gouvernement.
Depuis le 11 juin, la direction du groupe La Poste, comme celle de Chronopost, fuient leurs responsabilités en faisant semblant d’ignorer les pratiques de leurs sous-traitants dans leurs propres locaux, sur leurs lignes de production !
La préfecture du Val-de-Marne, quant à elle, n’a pas donné de nouvelles depuis une rencontre avec une délégation de travailleurs et leurs soutiens à la mairie d’Alfortville, le 2 juillet. Plusieurs manifestations et rassemblements, soutenus par de nombreux élus et personnalités, ont eu lieu depuis le 11 juin devant la direction régionale de La Poste à Créteil, au TGI de Créteil, devant le siège de Chronopost à Paris, devant la Direccte du Val-de-Marne...
Mais encore et toujours, ce sont le mépris et le déni des patrons et de l’État qui nous sont opposés !!!
Jeudi 1er août, devant le siège national de La Banque postale, nous interpellerons à nouveau la direction de La Poste, véritable employeur des sans-papiers.
La Poste doit donner les documents et embaucher ces travailleurs !
L’État doit les régulariser !