Le collectif Face aux armes de la police publie une réaction à une nouvelle mutilation au visage d’un manifestant à Nantes samedi 22 février. Quentin a perdu un œil.
Deux mois ont passé depuis que la responsabilité de l’État a été reconnue pour une blessure au flashball et que le préfet de Paris a été condamné à verser une indemnité à Clément Alexandre qui avait eu la joue arrachée le 21 juin 2009.
Sans surprise, la liste des blessés et des éborgnés ne cesse de s’allonger. A Grenoble, Quentin, un pompier, perd son œil lors d’une manifestation devant la préfecture le 27 décembre 2013. Le 1er février 2014 pendant les récentes émeutes à la Réunion (Le Port), c’est Steve, 16 ans, qui perd son œil à la suite d’une intervention de la BAC. Enfin, le 22 février c’est un autre Quentin qui est blessé et perd son œil à son tour lors d’une manifestation contre l’aéroport de NDDL.
Nous l’avons déjà dit, s’il n’y a pas de réparation possible, il y a un certain usage stratégique du droit qui devrait relever en l’espèce du harcèlement. Dans les deux premiers cas (Grenoble et Le Port), une enquête a été confiée aux services de police (IGPN). Nous pensons que dans ce genre d’affaire il faut prendre soi-même les choses en main et ne pas se fier une seconde à ce que diront les flics, les préfets et les procureurs.
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