Vous pouvez nous suivre sur notre Facebook Vérité pour Yacine, unis nous somme plus fort. Ne laissons pas l’injustice se perpétrer !
Yacine est un jeune homme de 24 ans.
Le matin du 14 septembre, il est retrouvé dans une cave, face contre terre, pantalon baissé aux genoux, avec de multiples blessures à la tête et au corps.
La police nous annonce la mauvaise nouvelle vers 13h, et déclare que la cause de la mort est une overdose, selon leurs dires notre frère ne présente qu’une éraflure sur la tête, et des éraflures sur les mains.
Des familles victimes d’histoires similaires nous conseillent alors de ne pas récupérer le corps avant de faire l’état de celui-ci. Ce que nous faisons. C’est là, effarés, que nous avons constaté que Yacine ne présentait pas uniquement « une égratignure » mais de multiples hématomes et contusions sur l’ensemble du visage.
Bilel, le frère de Yacine tente de porter plainte, ce que le commissariat lui refuse, et ce pas une fois mais 4 . Même en présence de l’avocat.
C’est donc à notre 5e tentative, suite à des fouilles, des heures de patience que nous avons enfin pu porter plainte le 23/09/2017. Soit une semaine plus tard.
Le 25/09/2017, nous apprendrons que le procureur ne donnera pas suite à la plainte que nous avons eu tant de mal à déposer.
Nous nous sommes constitués partie civile, le 27/09/2017 pour donner suite à notre plainte.
Après de nombreuses mobilisations, afin de réclamer une contre-autopsie sur laquelle, contrairement à la première, nous aurions eu un droit de regard, afin de certifier de l’intégrité et des compétences du médecin. Nous apprendrons, le 10/10/2017, que la contre-autopsie aura été effectuée sans ce fameux droit de regard.
Pour nous, il s’agit clairement, d’un manque de respect et d’intégrité.
A compter de cette date et jusqu’au 26/10/2017, nous n’avons plus eu aucunes nouvelles, nous laissant dans l’ignorance.
Le 26/10/2017, Bilel s’entretient avec le juge. Celui-ci promet de mener son enquête pour une éventuelle requalification des faits en homicide volontaire.
À ce jour nous n’avons toujours pas enterré Yacine.
Avons-nous droit à une justice ?
Que valent nos vies dans les quartiers populaires ?
Soyons nombreux-ses devant le ministère de la justice place Vendôme à Paris dimanche 12 novembre à 13h pour exiger nos droits !
