Voici la suite (provisoire) de Montreuil : la Mairie réprime aussi les agents municipaux !
Retrait immédiat et sans condition des sanctions frappant les syndiqué·es
En plus d’une élu·e CGT, l’inénarrable Frédéric Molossi a aussi décidé de sanctionner une agente... aujourd’hui retraitée ! Soit Molossi est totalement incompétent, soit il est - comme la direction de l’AP-HP
- aveuglé par un sentiment de toute puissance (ou plus probablement les deux). Faut-il par ailleurs rappeler qu’il a signé les lettres de sanction avant de prendre ses vacances et qu’au 5 septembre, il n’était toujours pas rentré ?
Comme l’indique le communiqué de presse intersyndicale :
(...) [La mairie] cherche ouvertement à museler la lutte et l’action collective et les réprime.
C’est le militantisme qui est une nouvelle fois frappé aujourd’hui à Montreuil. La municipalité applique une bonne vieille méthode : individualiser les sanctions pour mieux casser les actions collectives. Ces mesures violentes et injustifiées à l’encontre de nos deux collègues ont pour objectif de criminaliser le mouvement social afin d’intimider l’ensemble du personnel et ainsi, paralyser l’action syndicale. (...)
Les représentants du personnel au comité technique (CT) et au comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ne siégeront plus tant que ces sanctions ne seront pas levées.
Mais il faut aller plus loin : les élu·es Front de Gauche (excepté les rares élu·es Ensemble) pris dans leur globalité sont clairement des ennemi·es de classe qui ne valent pas mieux qu’un maire FN ou le DRH d’Air France, les pubards l’avaient bien compris avec le fameux slogan « Camarade, même en Twingo, un patron reste un patron » ...