Barcelone 01/11/2015
Condamné en 1987 pour son appartenance aux FARL (Fraction armée révolutionnaire libanaise) qui ont revendiqué l’assassinat de Charles Ray, attaché militaire américain à Paris et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien en 1982, lors de l’invasion du Liban, Georges Abdallah est depuis maintenu en prison alors qu’il est libérable depuis 1999.
Arrêté à Lyon en 1984 il est condamné une première fois en 1986 à quatre ans pour usage de faux passeport (un vrai/faux passeport algérien) et possession d’armes.
À la suite d’une manipulation judiciaire il est condamné en 1987 par un tribunal d’exception à la perpétuité pour complicité d’assassinat.
Depuis l’acharnement politique à son encontre ne s’est jamais démenti, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Malgré de multiples décisions de justice favorables à sa libération celles-ci ont toujours été annulées ou empêchées d’être exécutées par les gouvernements en place. Valls a empêché la dernière en refusant de signer l’arrêté d’expulsion.
Yves Bonnet patron de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) et un des responsables de la condamnation de Georges Abdallah à la prison à perpétuité considère aujourd’hui : « il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d’accord, c’est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatila dont les coupables n’ont jamais été punis. Et aujourd’hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu’elle a libéré Maurice Papon ? »
Que reproche-t-on à Georges Abdallah ? Surtout de n’avoir jamais renié son combat, de révolutionnaire et de soutien à la cause Palestinienne. De plus les divers gouvernements français ont toujours cédé aux pressions Étasuniennes visant à empêcher sa libération.
Le combat pour sa libération prend de l’ampleur en France et des organisations politiques (Parti de Gauche, PCF, NPA, etc..), associatives comme la ligue des droits de l’Homme, ou syndicales comme la CNT, des élus et des personnalités politiques ont pris parti pour sa libération.
Le Réseau Européen des Syndicats Alternatifs et de Base prend position pour sa libération et s’associera aux manifestations la réclamant.
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