Le ciné-club du Festival Ciné-Palestine revient avec « L’art de résister »

Pour la deuxième séance du Ciné-Club du Festival Ciné-Palestine, nous vous donnons rendez-vous le dimanche 29 janvier 2017 à partir de 16h au Bar Le Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, Paris 20e, Métro Ménilmontant (Ligne 2) ou Gambetta (Ligne 3). La thématique choisie pour cette projection est « L’art de résister ».

Pour sa 2e séance de la saison et la première en 2017, le ciné-club du Festival Ciné-Palestine vous donne rendez-vous le dimanche 29 Janvier 2016 de 16h00 à 18h30, au bar Le Lieu-Dit, Paris 20e.

Nous vous proposons une sélection de courts-métrages palestiniens sur la thématique de « L’art de résister » ou comment l’art et la résistance sont articulés dans le cinéma palestinien. Cette programmation est issue de la 2e édition du FCP, en mai-juin 2016.

▪︎Au Programme :

Sélection de courts-métrages autour de l’art et la résistance, dans le cinéma palestinien
Programmation issue de la 2e édition du FCP.
Démarrage des projections à 16h dans l’ordre suivant :
➜A Boy, a Wall, and a Donkey (2008, 5’) d’Hany Abu-Assad.
➜ Ismail (2012, 28’) de Nora Alsharif
➜ Maqloubeh (20 ?, 10’) de Nicolas Damuni
➜ House (2013, animation, 4’) d’Ahmad Saleh
➜ Discussion/Pause
➜ Drawing for better dreams (2015, 4’) de Dia’Azzeh et May Odeh
➜ Journey of a freedom fighter (2014, 30’) de Mohamad Moawia
➜ Nation Estate (2012, 9’) de Larissa Sansour
➜ Discussion avec les membres du FCP


▪︎Synopsis des films
▪︎▪︎ A Boy, a Wall, and a Donkey (2008, 5’) d’Hany Abu-Assad
Trois gamins rêvent de tourner un western, avec pistolet, lasso et monture. Ils se postent devant l’interphone de la porte d’une villa, espérant que la caméra filmera leur mise en scène. Mais la matrone surgit et les fait dégager. Comment enregistrer leur histoire ? Peu importe, ils savent où trouver une autre caméra.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/boy-wall-and-donkey-ولد،-جدار-وحمار

▪︎▪︎ Ismail (2012, 28’) de Nora Alsharif

Inspiré d’une journée de la vie du peintre palestinien Ismail Shammout, Ismail raconte l’émouvante histoire d’un jeune homme qui lutte pour aider ses parents après leur expulsion vers un camp de réfugiés par les forces armées israéliennes en 1948. Malgré des conditions de vie désastreuses, il s’accroche à son rêve : partir à Rome pour apprendre à peindre. Un jour, après avoir vendu avec son petit frère des pâtisseries à la gare ferroviaire, ils pénètrent dans un champ de mines, par inadvertance. Tandis qu’Ismail fait face à la mort tout en essayant de les sauver, lui et son petit frère, il montre son vrai caractère.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/ismail-إسماعيل

▪︎▪︎ Maqloubeh (20 ?, 10’) de Nicolas Damuni

Cinq jeunes étudiants, de milieux différents, vivent ensemble à Ramallah. Ils sont bloqués dans leur appartement à cause d’un couvre-feu et des combats. Cet enfermement les mène à préparer un maqloubeh, le plat traditionnel palestinien, dont l’ingrédient principal diffère d’un village à un autre. Après discussion, le groupe d’amis finit par s’entendre sur les ingrédients et réussit à cuisiner le plat ensemble. Mais avant même qu’ils ne puissent commencer à manger, ils sont interrompus par l’intrusion d’invités inattendus. Le scénario du film est de Hani Zurob, peintre palestinien.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/maqloubeh-مقلوبة

▪︎▪︎ House (2013, animation, 4’) d’Ahmad Saleh

Depuis plusieurs générations, une famille vivait dans une belle maison, chaleureuse et spacieuse. La convivialité faisait entièrement partie de leur vie. Les invités y passaient souvent d’agréables séjours, jusqu’au jour où un invité débarqua avec une autre idée en tête.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/house

▪︎▪︎ DISCUSSIONS / PAUSE

▪︎▪︎ Drawing for better dreams (2015, 4’) de Dia’Azzeh et May Odeh
En utilisant des images dessinées par des enfants palestiniens, entre 9 et 12 ans, « Drawing for Better Dreams » nous emporte vers les Territoires palestiniens occupés, dans les pensées de ces jeunes enfants, qui vivent sous l’occupation. En animant de simples dessins au crayon, ce film émouvant, évoque les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement ces enfants, et met en avant la force - et la nécessité - de laisser la jeunesse rêver.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/drawing-better-dreams

▪︎▪︎ Journey of a freedom fighter (2014, 30’) de Mohamad Moawia

Journey of a Freedom Fighter suit Rabih Turkman pendant son passage de la résistance armée à la résistance culturelle. Rabih a rejoint la résistance armée durant la seconde Intifada. Sur les conseils d’un ami, combattant comme lui, il décide de rejoindre le Théâtre de la Liberté, dans le camp de réfugiés de Jénine, après la trêve de 2007. À la suite de l’une de ses performances, Rabih explique : « Les gens me regardaient avec dédain pour avoir troqué mon fusil contre le théâtre. Avec cette pièce, j’ai retrouvé leur estime. Ce n’est pas du théâtre ordinaire. »
http://festivalpalestine.paris/fr/film/journey freedom fighter رحلة-مقاتل-الحرية

▪︎▪︎ Nation Estate (2012, 9’) de Larissa Sansour

Nation Estate est le projet d’un court-métrage de science-fiction de 9 minutes, accompagné d’une série de photographies, qui propose une vue cliniquement dystopique, mais aussi humoristique de la situation d’impasse au Moyen-Orient. Avec un mélange brillant d’images générées par ordinateur, d’acteurs réels, et une bande originale d’électro arabisante, le film Nation Estate imagine une solution verticale pour un État palestinien. Les Palestiniens voient se concrétiser leur État sous la forme d’un unique gratte-ciel : le Nation Estate. Un immeuble colossal héberge l’ensemble de la population palestinienne, qui enfin, peut mener la grande vie.
http://festivalpalestine.paris/fr/film/nation-estate

▪︎▪︎ Discussion avec les membres du FCP

Mots-clefs : cinéma | Palestine
Localisation : Paris 20e

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