Dans la nuit de dimanche à lundi, les flics ont ouvert le feu sur une voiture sur le Pont Neuf à Paris. Bilan : le conducteur et le passager avant sont morts par balle, le troisième passager est blessé au bras.
Partout dans la presse la version policière circule, et prétexte un refus d’obtempérer pour arroger le droit de tuer à la police. Mais la conclusion est la même :
La police tue, la police assassine
On apprend ce mardi que le policier qui a ouvert le feu est en garde-à-vue à l’IGPN, notamment afin d’éclaircir les circonstances de ses tirs. Étant donné le chef d’accusation – « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » – et la complaisance de l’IGPN vis-à-vis de leurs collègues, il y a peu de doute sur le fait qu’il ressortira de là blanchi.