La police tue à Nantes. Ce n’est pas un « événement à déplorer ». C’est un meurtre. - Communiqué de l’Assemblée des blessés 44

Mardi 3 juillet au soir, un jeune homme est mort. Bubakar, 22 ans, a été abattu par un CRS au Breil, au nord de Nantes.

Alors qu’il était au volant, un tir à balle réelle dans le cou lui a ôté la vie. Tous les témoins directs de la scène parlent d’un tir « à bout portant » alors qu’il n’y avait aucun danger pour les forces de l’ordre.

L’assemblée des blessés rappelle :

1- Que les événements du Breil allongent dramatiquement le bilan des dommages causés par la police en Loire-Atlantique. En quelques mois, il s’agit du deuxième décès à Nantes lors d’une opération de police. Par ailleurs, trois manifestants ont été gravement blessés au visage dans les manifestations du printemps. Un manifestant a eu la main arrachée sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs centaines d’autres ont été blessés à des degrés divers par les armes de répression. Notre département est devenu un véritable laboratoire des violences policières.

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