Un article du Parisien, d’ailleurs très triste des dégradations qu’a connu Paris samedi dernier nous éclaire sur la vision du maintien de l’ordre par les flics samedi 8 décembre.
On y apprend que la police ira plus au contact et surtout que
L’absence de « fan-zone » pourrait libérer l’équivalent de douze compagnies de CRS (soit 900 hommes environ), dédiées à d’autres tâches plus offensives. Les policiers pourraient avoir recours plus souvent aux tirs de flash-ball.
Plus de tirs de flash ball donc. Ou plutôt de LBD40, le joujoux qui a remplacé le « moins précis » Flash ball. Vous trouverez toutes ses caractéristiques sur le site Désarmons les !.
Et pourtant, dans l’actualité, le LBD40 reste l’outil qui a fait le plus de ravage, avec des blessures parfois indélébiles sur les corps des manifestants.
Rien que cette semaine :
- Un lycéen se fait exploser les testicules à Meaux.
- Dans le Loiret, un lycéen est entre la vie et la mort suite à un shoot de flash ball à la tête
- Un jeune se fait arracher la joue par un tir à Garges.
- Un gilet jaune est dans le coma à Toulouse suite à un tir à la tête.
- Un gilet jaune bordelais s’est fait défigurer par un tir samedi dernier.
- Une calaisienne a été arrêtée près de 20 jours après un tir au pied.
- Hugo Clément, journaliste s’est pris une balle de défense dans la tête samedi dernier à Paris.
Sans compter les multiples cas non recensés par la presse. Une partie est trouvable ici (attention les photos sont choquantes).
ACAB