Hier dans le milieu de l’après-midi un monsieur soudanais est mort devant le centre dit d’acceuil de la chapelle.
Nous présentons nos condoléances à sa famille et ses amis.
Si nous sommes tristes, nous sommes aussi en colère.
En colère contre la Mairie de Paris et Emmaüs Solidarité, qui laissent mourir devant la porte d’un centre d’accueil inconditionnel dont ils ont la gestion, les migrants qu’il est pourtant censé recevoir.
En colère contre contre la police nationale qui a laissé la dépouille de cet homme quatre heures exposée aux intempéries, avant de procéder à la levée du corps.
En colère contre notre gouvernement qui par ses circulaires et la nouvelle loi asile immigration a institutionnalisé la chasse aux étrangers.
Nos frontières tuent. Notre gouvernement est responsable.