Pas de canons en ce jour anniversaire de la Commune de Paris mais des intermittents-tes et des précaires. Les mêmes, un peu vieillis-es, qui depuis plus de 10 ans mènent une lutte acharnée pour une nouvelle indemnisation du chômage pour tous-tes, car nous sommes tous-tes des intermittents-tes du salariat, des variables d’ajustement.

Elles-ils, occupaient la Cour des Comptes, il y a une semaine, dans l’indifférence médiatique générale, et étaient raccompagné-e-s à la station de métro par une escouade de gardes mobiles, spécialistes de « la gestion démocratique des foules », qu’ils enseignent à leurs confrères de la police russe.

Jeudi 20 mars, nous étions au rassemblement et qui sait, après l’occupation entre autres, il y a quelques années, des toits du Medef
le 23 juin 2004,

et de l’Unedic le 26 avril 2007.

et sans doute la plus célèbre, l’occupation du siège de la CFdT le 19 avril 2005,

qui intentera un procès contre 2 intermittents qu’elle perdra. Et tellement d’autres ont eu lieu, à Paris comme en Province. Après ces occupations, d’autres sont à venir.

En attendant, quelques clic-clac de la manif de ce 18 mars 2014 :