ARGUMENTS PRINCIPAUX contre la ligne 18 sur le plateau de Saclay :
1. La résilience et l’autonomie alimentaire sont une priorité vitale.
Les parisien(ne)s aussi ont le droit de manger local. Le métro traversera 2300 hectares de terres agricoles protégées. Il en détruira immédiatement 400 et promet à terme l’urbanisation et la bétonisation de toutes les terres agricoles du plateau de Saclay.
2. Le RER C suffit à boucler le Grand Paris.
l’absence de besoin de déplacements sur le flux Est-Ouest, déjà aménagé par la trémie du carrefour de Saclay et le TCSP est démontrée.
La future ligne se propose de relier Massy à Versailles en 24 minutes.
Le RER C fait déjà la même chose... en 23 minutes ! Mais le financement de la ligne se fait au détriment de la remise en état du réseau existant. Pendant ce temps, le RER B et le RER C continuent de se délabrer.
3. Au moins 1,8 MILLIARDS seraient économisés avec des infrastructures beaucoup plus cohérentes :
Bus haut débit en site propre le long de la RD36.
Téléphérique depuis la gare « Le Guichet » pour relier le plateau au RER B. Modernisation du RER B et du RER C.
4. Une future gare exposée à des risques incroyables !
Plusieurs sites à risques nucléaires, aucune règle de sécurité ne semble respectée en particulier pour la future gare CEA Saint Aubin.
5. Un projet complètement surdimensionné :
Des installations prévues pour 400 000 voyageur-ses par heure.
Seulement 4500 à 6 000 voyageur-ses par heure sont attendu-es !
6. Un coût démesuré et des impôts en prévision :
Des risques importants et non maîtrisés d’explosion des coûts et emprunts, d’après la Cour des Comptes, seuls les citoyens seront à même de rembourser les emprunts via des impôts supplémentaires.
7. Un souhait absurde de développement urbain ultérieur :
Ce souhait émis dans l’enquête publique « sera peut-être au centre d’un développement urbain important dans quelques années » est incompatible avec la sauvegarde de la ZPNAF, Zone de Protection Nationale Agricole et Forestière.
De plus, le contexte récent de crise sanitaire, sociale et environnementale a démontré la nécessité de conserver des lieux de production et d’approvisionnement de proximité, ainsi que les terres nourricières historiquement riches, ainsi que leur flore et leur faune, à l’heure où le dernier rapport du GIEC insiste sur l’urgence de la bataille à mener contre le réchauffement climatique et rappelle la nécessité de conserver l’absorption du CO2 par les sols naturels et les arbres en réduisant le taux d’artificialisation des sols.
8. Le conseil municipal de la Commune de Saclay
DEMANDE le retrait du projetdans sa section de Palaiseau à Versailles pour laquelle les travaux n’ont pas commencé,
DEMANDE l’étude de l’utilisation des voies existantes par le renforcement de leur usage via du TCSP (Transport en Commun en Site Propre) en bus, tramway ou véhicules alternatifs,
DEMANDE à moderniser le réseau existant, le RER C entre Massy Palaiseau et Versailles et le RER B sur toute la ligne, …
Et aussi :
- Des risques d’inondation accrus pour le plateau et toutes les vallées environnantes.
- Un nouveau périmètre de sécurité de CIS BIO si
- Une absence de prise en compte des précédentes enquêtes publiques ou réunions :
Dans l’enquête publique de 2016 plus de 70% des avis étaient DEFAVORABLES ! Dont : le STIF(Société des Transports d’Île-de-France), la Cour des Comptes, l’Autorité de Sureté Nucléaire, l’avis du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse qui a clairement écrit que le projet ne respectait pas la charte du Parc Naturel, le CGI (Commissariat Général à l’Investissement)... - Des irrégularités à foison : décret non signé, études d’impacts inexistantes ou bâclées)
- Des atteintes à l’environnement, au patrimoine, à des espèces protégées, pour certaines à un niveau mondial : Bouvreuil pivoine, Linotte mélodieuse, Triton crêté, Conocéphale gracieux, Oedipode turquoise, Pipistrelle de Khul...
- Pollutions lumineuse et sonore impactant directement l’ensemble du monde vivant.
- La ligne sert de prétexte à la fermeture de 3 hôpitaux de proximité (Longjumeau, Orsay, Juvisy) remplacés par un seul plus petit.
- Une fracture sociale à la hauteur du plateau !