Gérard Collomb, mort d’une ordure

Gérard Collomb a passé l’arme à gauche le 25 novembre 2023. C’est donc la première fois que le qualificatif de gauche peut lui être associé sans se tromper. Revue des saloperies dont cet ancien ministre de l’intérieur, sénateur du Rhône, maire de Lyon et président de la Métropole lyonnaise s’est rendu coupable. Article de Rebellyon

Gérard Collomb est né le 20 juin 1947 et mort le 25 novembre 2023. Il a été maire de Lyon de 2001 à 2017 puis de 2018 à 2020 et ministre de l’intérieur de mai 2017 à octobre 2018. Alors que les hagiographies fleurissent dans la presse et que les personnalités politiques de tout bord lui rendent hommage, voici une nécrologie non exhaustive de ce politicien de la pire espèce.

Un politicien autoritaire et omniprésent

Gérard Collomb est élu pour la première fois 1977, lorsqu’il devient conseiller municipal de la ville de Lyon. En 1981, il profite de la vague en faveur du parti socialiste pour devenir député, à l’âge de 34 ans.

Il est ensuite battu deux fois de suite aux élections législatives mais est élu sénateur du Rhône en 1999, poste qu’il occupe jusqu’en 2017. Parallèlement, il devient maire de Lyon en 2001, fonction dont il démissionne après deux réélections pour devenir ministre de l’intérieur en 2017.

Suite à sa démission du ministère, il récupère vite son siège, laissé libre par un maire-intérimaire aux ordres. De 2001 à 2017, il préside l’agglomération de Lyon, devenue métropole en 2015 grâce à une loi dont il est lui-même le grand artisan. Il est finalement sèchement battu lors des élections métropolitaines et municipales de Lyon en 2020.

Cumulard patenté, il ne se contente pas d’être à la fois sénateur du Rhône, maire de Lyon et président de la métropole du Grand Lyon, mais préside longtemps la plupart des sociétés d’économie mixte de Lyon et notamment celles chargées de l’aménagement urbain, des hôpitaux ou encore des transports en commun.
Cette passion pour le cumul lui permet d’additionner les salaires, pensions et indemnités divers mais aussi d’être sanctionné pour son absentéisme au Sénat. Homme de réseau, il fréquente avec la même aisance le Grand Orient de France, les cercles de patrons et les dîners avec les politiciens de tous bords. Sa manière de faire : avoir la main sur tout ce qui passe en ville, le tout avec une mégalomanie certaine.

L’obsession de Gérard Collomb : écraser les faibles

Comme maire de Lyon, on retiendra notamment de Collomb la piétonnisation des berges du Rhône... et surtout ses coupures d’eau aux personnes à la rue dans les pentes de la croix rousse, sa chasse acharnée des travailleur·euses du sexe, son opposition méthodique à tous les squats et même sa présence dans les défilés de la Manif pour tous (pourtant opposée à son parti de l’époque).

Après avoir agi de la sorte comme maire, Gérard Collomb poursuit donc son sinistre ouvrage en tant que ministre. Il organise ici la chasse et le harcèlement des migrant·es, là la répression des mouvements sociaux, là encore l’évacuation de la ZAD en s’en prenant aux habitats et aux corps de ses habitant·es. Partout, il agit avec une même obsession : démolir toutes celles et ceux qui ne lui ressemblent pas, que ce soit en raison de leurs origines sociales ou géographiques, ou encore de leurs croyances, convictions et aspirations.

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