Les flics nassent un rassemblement et contrôlent tout.es les manifestant.es en vue de leur coller une contravention pour participation à une manifestation interdite ?
Voici une proposition de défense collective qui peut être efficace si elle est adoptée par le plus grand nombre : Refuser de donner son identité !
Si les manifestant.es refusent de donner leur identité, les flics ne pourront pas leur mettre une contravention immédiatement et n’auront alors pas d’autre choix que d’embarquer les récalcitrant.es pour une vérification d’identité au poste de police.
C’est facile d’embarquer un.e manifestant.e seul.e qui refuse de donner son identité.
En revanche, ça devient beaucoup plus compliqué quand ce sont des centaines voire des milliers de manifestant.es qui refusent collectivement de donner leur identité.
Est-ce une infraction de refuser de donner mon identité lors d’une manifestation ? Non !
Si je me retrouve au poste de police pour une vérification d’identité après avoir refusé de donner mon identité, puis-je persister dans mon refus ? Oui ! Les flics risquent cependant de me demander mes empreintes digitales. Si je refuse de les donner, là ça devient une infraction avec possible garde à vue.
En résumé, quelle est la stratégie ?
Nous refusons collectivement de donner notre identité dans la nasse.
Plus nous sommes nombreux.ses, plus il est difficile voire impossible pour les flics de contrôler tout le monde et de coller des contraventions immédiatement.
Si j’arrive au poste de police pour une vérification d’identité, je réfléchis à la donner.
Ainsi nous gagnons du temps collectivement et nous grippons la machine répressive !
Si jamais vous êtes verbalisés, vous pouvez contester l’amende. Ne la payez pas si vous comptez contester. Vous trouverez dans ce texte comment contester. Sur internet vous pourrez trouver différentes bases de contestation d’amende pour manif interdite, et nous ferons un atelier d’écriture des contestations d’amendes tou-tes ensemble lors de notre réunion du mardi 14 novembre, à partir de 18h à la Bourse du travail de Paris (3 rue du Château d’eau, métro République ou Jacques Bonsergent). Il y a 45 jours à partir du moment où vous recevez l’amende papier pour contester. Chacun-e doit envoyer personnellement sa contestation, mais une action collective peut se faire au moment où vous serez convoqués devant le tribunal de police si votre contestation n’a pas été accepté.
Quelques conseils pour se protéger contre la répression
En garde à vue tu as le droit de :
- Désigner un.e avocat.e ;
- Demander un.e interprète ;
- Voir un.e médecin (même si tu n’es pas blessé.e).
- Et surtout garder le silence ! « Je n’ai rien à déclarer » C’est ton droit !
Rien ne t’oblige à signer les PV. C’est aussi ton droit de refuser de signer.
Face à la répression, connaître ses droits est une arme !
En garde à vue les flics peuvent te mettre la pression pour :
- Donner ton code de téléphone pour fouiller dedans
- Donner ta signalétique (photo de visage et empreintes digitales)
- Donner ta salive = ton ADN !
Refuser peut constituer un délit
Refuser c’est aussi se protéger soi-même et ses proches !
La caisse collective
Les frais d’avocat.es sont pris en charge par la caisse collective.
Lien de la caisse : kutt.it/stoprep
Cette caisse existe grâce à la solidarité de chacun.e
Face à la répression, la solidarité est une arme !
Pour plus d’informations
Nous nous retrouvons tous les mardis soirs à 18h30 à la Bourse du Travail 3 rue du Château d’Eau 75010 Paris (ce rendez-vous persiste depuis 2016)
Numéro de téléphone : 07 52 95 71 11
adresse mail : stoprepression@riseup.net