Cela fait des semaines que des mouvements de grève émergent de partout : dans l’éducation, dans la santé, dans le rail, dans la propreté, à la Poste, etc.
Le 1er mai 2018 a été une journée de convergence de ces combats, un pas vers l’instauration d’un rapport de force global s’opposant au gouvernement Macron et, plus généralement, au capitalisme.
Mais cette journée a été marquée par une très dure répression. Toute une partie du cortège, située en tête, a été gazée, nassée, chargée par la police. Des milliers de personnes étaient présentes dans cette partie de la manifestation.
Plusieurs centaines de manifestant-es ont été arrêté-es (dont beaucoup de mineur-es) jusque tard dans la nuit dans le centre de Paris. Certain-es sont encore en garde à vue, d’autres savent déjà qu’ils et elles vont passer en comparution immédiate cet après-midi. Un appel à se rendre au Tribunal de grande instance pour les soutenir circule : à partir de 13h30, avenue de la Porte de Clichy.
Le syndicat Sud éducation Paris demande la remise en liberté de toutes et tous, sans aucune poursuite.
Cette répression, c’est la réponse du gouvernement aux colères qui s’expriment. C’est la continuité des évacuations des facs occupées ces dernières semaines contre la loi ORE introduisant la sélection à l’université (à Paris, les facs de Tolbiac, Saint-Charles, Censier, la fermeture de l’EHESS, etc.).
Nous tenons d’ailleurs à marquer notre pleine et entière solidarité aux enseignant-es et aux étudiant-es qui actuellement refusent de passer ou faire passer les partiels à l’université Paris-1 et à l’université de Nanterre.
Ces prises de position sont dignes et courageuses, nous les saluons de tout coeur.
Merci enfin à la Legal Team Paris de la Coordination contre la répression et les violences policières d’avoir effectué tout le travail de recensement et de suivre les affaires.
Pour les contacter : stoprepression@riseup.net
Leur cagnotte en ligne : tinyurl.com/stoprep2
Solidaires face à la répression ! Tou-tes ensemble on continue !