Réfugiés, sans papier, immigrés, français,… personnes ne doit être laissé à la rue. Un toit pour toute personne à la rue en principe c’est la loi, sous la responsabilité du Préfet (article L 345-2-2 [1] et 2-3 [2] du code de l’action sociale ).
L’État la bafoue, alors même que 2 640 000 logements sont vacants, qu’il détient 11 millions de m2 de locaux vacants, que la France n’a jamais été aussi riche, que les politiques du logement encouragent la spéculation et le logement cher, au détriment du logement social et des classes populaires !
Non aux expulsions !
Tout l’été le Gouvernement et les préfets ont envoyé la police expulser les habitants de bidonvilles, de campements, de locaux et de logements vides, et des locataires de HLM, de marchands de sommeil, de bailleur privé…
Le plus souvent, les expulsés tout comme les milliers de réfugiés, ont été abandonnés à la rue, sur le trottoir, sans même un hébergement.
Certains résistent et s’organisent malgré la répression : des collectifs sont créés, des campements sont installés, des immeubles vides sont occupés…
Tous ensemble marchons :
Collectifs en lutte et leurs soutiens, sans logis isolés, occupants des trottoirs, des places, des parcs publics, des quais, des immeubles vides, à Paris, St Ouen, La Courneuve, Pantin, Montreuil, Bagnolet, Vitry, et ailleurs, avec ceux et celles qui refusent cette violence sociale… tous ensemble marchons vers le Ministère de l’Intérieur et l’Élysée….