Ce suivi se clôture : encore une belle manif dynamique, extrêmement massive ! Si vous souhaitez nous communiquer vos infos, n'hésitez pas : https://paris-luttes.info/ecrireEt on ira jusqu'au retrait !
La manif se disperse tranquillement, y compris les personnes dans Saint-Lazare ! Les rendez-vous de ce soir : 18h : soirée de soutien aux grévistes de l’éduc au Shakirail dans le 18è 19h : soirée de soutien aux caisses de grève et aux précaires du supérieur à l’EHESS 19h : Soirée de soutien aux salariés en lutte au théâtre de l’Échangeur (Bagnolet) 19h30 : Soirée musicale de soutien aux grévistes par la CGT VillejuifEt plus encore sur l'article : https://paris-luttes.info/article13349
Petites nouvelles du Havre qui a été plongé dans le noir ce matin grâce aux copain·ine·s de l'énergie : bien fait pour ta gueule, Édouard !
Une petite centaine de personnes dans la gare Saint-Lazare ; les BRAV sont au niveau des portiques, faites attention ! Si vous voyez une interpellation, n'hésitez pas à contacter la Legal : 07 52 95 71 11
Les flics ont chargé sans raison apparente devant Saint Lazare : alors, on galère à disperser les 0,1% ?
Plusieurs dizaines de personnes ont essayé d'envahir la gare Saint-Lazare mais ont été raccompagné-es à la sortie par les CRS. Ça chante en partant dans le métro.
Plusieurs dizaines de personnes ont envahi la gare Saint-Lazare. La BRAV s'est positionnée à la sortie de Saint-Lazare.
Les gens regroupé·e·s à Saint-Augustin sont de plus en plus nombreux·euses et prennent la rue de la Pépinière en manif sauvage. Il·elles· devraient rejoindre un autre groupe à Saint-Lazare. Attention la BRAV est dans le coin.
Une personne d'un certain âge qui refusait d'enlever ses autocollants en sortant de la manif vient de se faire menotter par les flics et embarquer dans le panier à salade. La république française toujours au top !
Concorde est blindée.
Les cortèges affluent sur la place de la Concorde. On peut sortir de la place par Madeleine. Les gens remontent vers Saint-Augustin, les rues adjacentes sont bloqué·es par les flics. La dispersion est donc tout à faire relative.
L'opération "pourrissement" fonctionne du tonnerre : 150 tonnes de poubelles stagnent actuellement dans le 16e ! Et on n'a pas encore les chiffres de tous les arrondissements. Les fours des centres d'incinération de la région parisienne sont éteints et ne se rallumeront pas avant lundi au plus tôt.
On cherche également des charpentiers et des couteliers pour ce petit projet sympathique et dynamique.
La coordination antirépression annonce deux arrestations aux environs de 14h.
La manif arrive place de la Concorde, qui est sans surprise très verrouillée. La CGT annonce 400 000 personnes à la manif parisienne ! Que des radicalisé·e·s, bien sûr !!!
Et on va Uberiser la grève grave.
Une banderole des grévistes de la culture déployée sur le Louvre.
C'est une des caractéristiques de ce mouvement : les assemblées de quartier sont bien présentes dans le cortège.
Le cortège syndical s'est engouffré sur le boulevard de Sébastopol il y a seulement un quart d'heure. Il y a encore des gens à République. Pour vous donner une idée de la foule...
Les flics verrouillent complètement l'accès à la rive gauche. Ont-ils peur qu'on s'invite au Conseil des ministres?
En début de cortège les gens ont fait un die-in. Mais il y a méprise : on n'est pas mort·e·s du tout !
Les flics donnent le rythme depuis le début du cortège, qui réagit en tentant un sit-in pour les déstabiliser. Tremblez bourgeois! (en vrai y a trop de flics ont peut même plus s'amuser).
La tête est au musée du Louvre. Il fait beau et ça ne gâche rien. La tête est toujours très mélangée : des syndicalistes, des étudiants, des Gilets jaunes. On retrouve toute la composition du mouvement.
Un nouveau slogan pour nos manifs: "Louis XVI, Louis XVI on t'a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer".
Les camarades du BTP sont présents.Bravo à eux!
Il y a quand même énormément de monde ! Au 16 boulevard de Sébastopol (à châtelet) , on ne voit même pas les ballons syndicaux !
Un pogo s'improvise en tête autour d'une sono qui crache du punk. Le cortège des retraité-es chante : "Prenez garde, à la vieille garde !" Ça s’enjaille !
L'ambiance assez lourde en tête du fait des centaines de flics sur les côtés qui fatiguent tout le monde. Derrière il y a plus d'ambiance avec notamment un cortège étudiant très grand !
Le cortège est très dense sur le boulevard Saint-Martin au départ de République. La foule est toujours variée, on voit des salariés du BTP, une délégation Kurde... Le tête est au 70 boulevard Sébastopol.
Le cortège s'ébranle doucement. La tête est déjà sur le boulevard Sébastopol alors que République est encore noire de monde.
Sur place, les secteurs en grève sont déjà bien représentés, profs, RATP, énergie, bibliothèques/culture, mais aussi plein de grévistes d'autres secteurs, dont certains en gilet jaune. On vient plus en collectif local et interpro qu'en cortège corpo ou syndical.
Il y a encore du monde. Peut-être moins que les autres fois, mais il reste encore un peu de temps avant que ça parte.
Comme à leur habitude depuis quelques manifestations, les flics entourent la tête du cortège. Des centaines de policiers, principalement des CRS, forment un U compact sur la tête de manif au niveau de la porte Saint-Martin.
De nombreuses personnes arrivent sur la place de la République. C'est le cas du cortège du 20e qui a fusionné avec celui de Montreuil.
Étrangement, aucun contrôle ni aucun flic à République. La station du métro est ouverte.
Parcours idéal aujourd'hui à Paris pour multiplier les attaques et les nasses policières sur le cortège. Notamment le long des quais de Seine.
Point sur le parcours de la manifestation: elle partira de République pour rejoindre Concorde via l'Hotel de Ville.
Environ 200 personnes sont déjà en point fixe à Père-Lachaise (20e) et attendent un cortège parti de Montreuil, avant de rejoindre la manifestation à République!
Bonjour à toutes et à tous. On fait le suivi avec vous sur cet horaire atypique. Aujourd'hui, on va chercher les ministres chez eux.
Communiqué unitaire
Un 24 massif et déterminé pour le retrait
Le président de la République a donné son feu vert à l’examen en Conseil des ministres du projet de loi sur les retraites le 24 janvier 2020. Ce projet renvoie à de nombreuses ordonnances et décrets qui définiront ultérieurement et sans débats les dispositions structurantes du régime prétendu universel qui impliqueraient des conséquences désastreuses pour toute la population. Nous sommes donc face à un projet qui est toujours totalement flou, mais dont l’analyse des grandes lignes, y compris par des experts indépendants, montre qu’à l’opposé de la communication gouvernementale sur une réforme de justice sociale, son objectif est de nous faire travailler plus longtemps et de baisser les pensions. La population n’est pas dupe et continue à être opposée à cette réforme et à soutenir majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste.
L’absence de transparence du gouvernement sur les impacts individuels et globaux est inadmissible. Après un simulacre de dialogue social de 2 ans avec les organisations syndicales, le gouvernement méprise les salarié·e·s, les grévistes, la population et la jeunesse et maintenant les prérogatives du Parlement.
Les actions et les grèves se multiplient sur l’ensemble du territoire. Nos organisations se félicitent du succès annoncé des nombreuses mobilisations organisées jeudi 23 au soir, notamment des retraites aux flambeaux. Nos organisations appellent à une mobilisation maximale le 24 janvier par la grève et les manifestations massives pour rejeter cette réforme, pour obtenir le retrait de ce projet de loi et de véritables négociations sur la base des revendications portées par l’intersyndicale majoritaire.
Le Parlement devrait commencer à discuter du projet de loi. D’ici là, nos organisations appellent à poursuivre et amplifier les actions, y compris en multipliant les arrêts de travail, en interpellant les parlementaires et en organisant des actions de dépôt des outils de travail dans des lieux symboliques.
La détermination à faire retirer ce projet de loi est entière. Nos organisations décident de se revoir dès le 24 janvier matin pour décider ensemble des suites.