En moins d’un mois, 1 mort et 3 blessés graves à la SNCF

Le 15 mars 2016, un cheminot est mort sur un chantier de nuit de l’infrapôle Paris-Nord. Ni un hasard, ni un malheureux accident, c’est le résultat des politiques de la SNCF en la matière. Le décrêt-socle [1] en passe d’être instauré ne fait qu’augmenter la pression faite sur les travailleu-r-ses et la dégradation des conditions de travail.
Plus généralement, c’est le sens de toutes les politiques actuelles d’austérité et de « libéralisation » qui visent à exploiter toujours plus les travailleuses et travailleurs (et les chômeurs).

Lors de la précédente grève du rail, les grévistes pointaient les risques qu’ils, mais aussi les usagers, encouraient. La SNCF étaient d’ailleurs largement au courant depuis 2012 suite à un audit interne (Le Monde).

En moins d’un mois, 3 autres travailleurs ont été grièvement blessés :

Le 16 févier 2016, agent caténaire de l’infrapôle NPDC électrisé suite à défaut de mise à la terre lors d’une opération VTE. L’agent a été placé en observation à l’hôpital

Le 18 févier 2016, un agent caténaire de l’infrapôle BFC a été blessé grièvement suite à un accident de la route (rentrant d’un chantier de nuit). L’agent a été hospitalisé.

Le 24 févier 2016 agent de l’infrapôle Alpes a été blessé grièvement suite à déclenchement d’un détecteur de chute de rochers entre Aix et Culoz, l’agent a reçu un rocher sur la tête en intervenant sur l’installation. Il a été pris en charge par le SMUR et emmené en neurochirurgie à Grenoble.(intervention de nuit)

Le 15 mars 2016, décès d’un agent de l’Infrapôle Paris Nord suite à la chute du rotor de l’une des deux pelles sur la tête de l’agent (Chantier de nuit).

(voir le communiqué de Sud Rail)

Notes

[1la convention cadre qui doit régir le statut de cheminot

Mots-clefs : SNCF | accidents du travail

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