L’État d’Urgence justifie la criminalisation des actions contre le COP21
Mercredi 18 novembre, dans l’après-midi, avait lieu la réunion entre la Coalition Climat 21, qui regroupe les ONG qui préparent des mobilisations à l’occasion de la COP 21 et la préfecture de Paris, pour faire le point sur l’impact des attentats de vendredi dernier sur l’évènement.
Comme ça a déjà été largement relayé par les médias, l’interdiction des deux grandes manifestations du 29 novembre et 12 décembre y a été annoncée par la préfecture.
Mais d’après une personne travaillant dans une ONG de la coalition, la préfecture est allée plus loin en annonçant aussi que « les actes de désobéissance civiles qui entraveraient le travail de la police seront considérés comme des actes criminels ».
Pour rappel, l’état d’urgence prévoit déjà « d’interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics. ». Mise à part cette sanction, la menace de la préfecture ne semble pas s’appuyer sur quelque-chose de précis, mais elle annonce probablement l’esprit de la répression pendant la COP 21.