Contre les obsessions sécuritaires, attaquons les JO du contrôle !

Liste des entreprises qui se font de la maille avec le business du réarmement et de la surveillance.

Compte tenu de la longueur de cette liste, une version pdf est dispo en pièce jointe.

Depuis 2018, le ministère de l’Intérieur, le/la premièr.e ministre et le Comité Stratégique de Filière des Industries de Sécurité (CSF-IS) mènent de larges expérimentations en matière de sécurité. L’encadrement des évènements sportifs (coupe du Monde de Rugby, JOP) est un argument parfait pour développer rapidement des outils de surveillance à la pointe de la technologie. 89 entreprises, très majoritairement françaises (90%), ont participé à ce programme à différentes échelles. Elles forment le fleuron de « la souveraineté et de l’autonomie stratégique » de la France et font la fierté de l’État, tant dans le civil que dans le militaire. Il nous a semblé important de partager les informations qu’on a pu recueillir, libre à chacun.e de s’en saisir de la manière qui lui semblerait appropriée.

Voici donc une liste non exhaustive de boîtes ayant participé à ce programme d’expérimentations sur la sécurité des grands événements, et en particulier sur la sécurité en vue des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Ce programme est dirigé par Daniel LE COGUIC, président de l’ACN (Alliance pour la Confiance Numérique). Elles œuvrent dans plusieurs domaines : la cybersécurité, la surveillance et le contrôle des foules, la lutte anti-drone, le renseignement, etc. Parmi elles, des chefs de file technologiques déjà bien connus, dont Thalès, Orange et Airbus...

À lire également...