Depuis plusieurs semaines, l’Action antifasciste Paris-banlieue est la cible d’une campagne de criminalisation médiatico-politique soutenue par les syndicats de police, main dans la main avec l’extrême-droite.
C’est dans ce contexte de tensions politiques qu’un parcours nous a été imposé par la préfecture visant à nous faire passer par le quai de Valmy, à l’endroit même où une voiture de police a été incendiée le 18 mai, point de départ de la campagne de criminalisation à notre encontre.
C’est donc un cortège composé de plusieurs milliers de personnes qui s’est élancé de la place de Stalingrad à 14h. Le cortège était à l’image de la contestation sociale, hétérogène et dynamique.
Comme nous l’avions pressenti, arrivé.e.s quai de Valmy, la violence policière s’est déchaînée sur le cortège malgré la volonté et la solidarité des manifestant.e.s de protéger le cortège.
Comme c’est le cas depuis trois mois, la police a sans retenue usé de son arsenal de répression (grenades de désencerlement, gaz lacrymogènes, flash-balls et matraquages) afin d’empêcher la manifestation d’arriver à son terme.
À l’heure actuelle, nous dénombrons plusieurs blessé.es graves et interpellé.es. Il est pour l’instant impossible de dresser un bilan.
Le cortège a donc fait face à une vengeance policière, à laquelle les manifestants.es ont répondu de façon solidaire.
À un moment où la police s’affiche aux côtés du Front national, celles et ceux qui luttent contre l’extrême-droite sont violemment réprimé.e.s
Face à la répression, nous continuerons à dire : autodéfense populaire !
Action antifasciste Paris-Banlieue.