Pendant que Total, Areva et les autres prédateurs multinationaux pillent en toute quiétude les richesses de leurs pays Subsahariens, les enfants quittent leurs familles pour échapper à la mort comme certains de leurs frères et sœurs.
Seuls, déterminés, ils ont surmonté tous les obstacles, toutes les violences des grilles de Melilla aux coquilles de noix si fragiles sur la mer, ils ont été battus par les « hôtes occidentaux » et ont posé le pied en France dans l’espoir d’aller à l’école, laïque et non plus coranique, pour devenir des adultes responsables.
Depuis un mois, ils errent autour du 127 Boulevard de la Vilette (M° Jaures) Accueil de l’Aide sociale à L’Enfance où les salariés sont débordés et sans moyens réels pour prendre en charge ces enfants et adolescents.
L’État et les Mairies se déchargent de leur responsabilité de respecter la loi de protection de l’enfance, leur assurant au moins un toit, en se reportant à ces associations contraintes de faire un tri parmi ces centaines de jeunes.
Passez au 127, apportez leur des couvertures, vêtements chauds, gants, chaussures, bonnets, nourriture...
L’un d’entre eux, 11 ans, est mort de froid et de faim sur les trottoirs de Nice, il y a trois semaines.
Il y a urgence, l’argent si modeste soit-il est le bienvenu pour leur permettre de boire et manger.