Cent mineurs actuellement abandonnés sur les trottoirs de Paris

SMS reçu ce lundi 22 décembre : "mineurs en danger ! Depuis cette nuit, des jeunes mineurs sans papiers qui dormaient à la rue depuis leur venue en france devant le siège de la PAOMIE, organisme censé les prendre en charge, occupent le gymnase Jemmapes au métro colonel Fabien. Besoin de soutien ce matin, urgent"

Quand les trottoirs de Paris et de province ressemblent aux trottoirs de Manille. Poussés par la misère des jeunes de 12 à 17 ans survivent dans le froid et la faim autour du 127 bvd de la Villette, à Paris.

Pendant que Total, Areva et les autres prédateurs multinationaux pillent en toute quiétude les richesses de leurs pays Subsahariens, les enfants quittent leurs familles pour échapper à la mort comme certains de leurs frères et sœurs.

Seuls, déterminés, ils ont surmonté tous les obstacles, toutes les violences des grilles de Melilla aux coquilles de noix si fragiles sur la mer, ils ont été battus par les « hôtes occidentaux » et ont posé le pied en France dans l’espoir d’aller à l’école, laïque et non plus coranique, pour devenir des adultes responsables.

Depuis un mois, ils errent autour du 127 Boulevard de la Vilette (M° Jaures) Accueil de l’Aide sociale à L’Enfance où les salariés sont débordés et sans moyens réels pour prendre en charge ces enfants et adolescents.

L’État et les Mairies se déchargent de leur responsabilité de respecter la loi de protection de l’enfance, leur assurant au moins un toit, en se reportant à ces associations contraintes de faire un tri parmi ces centaines de jeunes.

Passez au 127, apportez leur des couvertures, vêtements chauds, gants, chaussures, bonnets, nourriture...

L’un d’entre eux, 11 ans, est mort de froid et de faim sur les trottoirs de Nice, il y a trois semaines.

Il y a urgence, l’argent si modeste soit-il est le bienvenu pour leur permettre de boire et manger.

Aucune solution apportée par l’ASE. C’est dans les locaux de Sud qu’ils peuvent remplir leurs dossiers
Seuls ceux de moins de 15 ans ont eu droit à un hôtel, les autres dorment à la rue
La mairie de Paris, à son habitude, laisse pourrir la situation

Note

Syndicalistes ou non, militants de différents collectifs, individus sans étiquette nous nous sommes regroupés pour cette cause et d’autres en une association autogérée, BREAD AND ROSES, du pain et des roses, pour tenter de les aider, mais nous sommes trop isolés, venez donc dans les environs du 127 Boulevard de la Villette pour une réelle efficacité.

Localisation : Paris 10e

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