Arpentage militant et festif autour de l’écluse de Jaulnes dans la Bassée (77), le dimanche 29 septembre 2024, pour alerter sur le projet de mise au grand gabarit de la Seine entre Bray et Nogent, projet qui détruira de nombreux hectares de zones humides pour passer avec des péniches de 2500t.
Venez nous rejoindre à l’écluse de Jaulnes à 15h00 (entre la rue Courbeton et la Seine, sur le parking rive gauche) pour partager ce temps de mise en commun et de réflexion sur les moyens d’agir pour éviter ce projet destructeur d’un milieu rare et précieux : informations, discussions, performances artistiques, goûter.
Covoiturage possible et autres renseignements :
bassee.vivante@proton.me
Texte du flyer :
La Bassée ?
La plus grande zone humide de France, magnifique, créée par les méandres de la Seine et deux nappes phréatiques affleurantes. Située entre Provins, Sens et Montereau-Fault-Yonne, à 100 km au sud-est de Paris.
Que se trame-t-il dans la Bassée ?
Aujourd’hui, des péniches de 650 tonnes y circulent entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine.
Voies Navigables de France (VNF), l’opérateur public des fleuves et rivières naviguées, veut entreprendre un gigantesque chantier pour faire passer des péniches 3,8 fois plus grosses de 2500 tonnes.
Pour cela, VNF veut creuser, élargir, et rectifier le parcours de la Seine sur plus de 30 km dès 2024.
Pourquoi refuser ces projets et vouloir une Bassée vivante ?
Les impacts du giga-chantier de mise à grand gabarit de la Seine seront colossaux :
- Destruction d’une biodiversité vitale,
- Risque accru de crue de la Seine à Paris et Seine-et-Marne,
- Risque sur la qualité de l’eau potable.
Tout ça alors que... les arguments justifiant ce chantier datent du siècle dernier : transport fluvial pas si « vert », pour un trafic contraire à la transition écologique (céréales vouées à l’export, granulats à béton)...
... Et ce giga-chantier sera au bénéfice essentiellement d’entreprises privées, notamment Soufflet, mastodonte de l’agroalimentaire et du négoce de céréales.
... Et que des solutions alternatives plus joyeuses, plus écologiques, moins risquées et moins coûteuses existent pour les deux projets !
Quelques faits et chiffres clés
- 81 hectares de zones humides détruites ou endommagées ; des habitats précieux et rares détruits ou asséchés : forêts alluviales, prairies humides, noues, herbiers aquatiques...
- Des centaines d’espèces animales, végétales et aquatiques menacées.
- Un rôle de bassin-tampon pour protéger des crues très affaibli.
- Une fonction naturelle : la clé de stockage du carbone anéantie.
Pour une Bassée vivante, contact et renseignements : bassee.vivante@proton.me
