Aujourd’hui vendredi 1er mai 2020, pour célébrer la lutte internationale de toutes les travailleuses et tous les travailleurs, nous avons manifesté dans le quartier Pernety de 15h30 à 16h15. Nous avons tourné à 2 groupes dans les rues du quartier, masqué·e·s et en nous distanciant tou·te·s d’un mètre, pour crier notre colère contre le gouvernement qui, sans geste barrière, avance main dans la main avec le capital. Nous étions environ 25 personnes et, depuis leurs fenêtres, des gens du voisinage ont salué notre passage par des « coucou » et des applaudissements. Quelques passant·e·s sont aussi venu·e·s grossir nos rangs. Le soleil était de la partie.
- Une exposition dans un jardin du coin montrait des mannequins militant.es en manif imaginaire en soutien à tou·te·s celles et ceux qui luttent sans cesse contre les contre-réformes, les lois liberticides, la propagande d’état, les violences policières, le capitalisme, etc.
Nous avions des pancartes :
- Sous-payées, précarisées, exploitées, les premières de corvées en ont assez
- J’ai pas le Corona, j’ai la rage !
- Distançons nous d’un maître
- Drones, applis de traçage, on veut pas être pisté·e·s, on veut être dépisté·e·s
- Ne confinez pas les solidarités
- Du fric pour les précaires/caissier·ère·s/infirmier·ère·s pas pour les actionnaires
- Le volontariat selon E. Philippe : mettre ses mômes à l’école ou perdre ton salaire
- Pas de retour à l’anormale
- CO-Vie
- Vous êtes démasqué·e·s, on veut des masques
- Ils ne changeront rien : leurs profits ne sont pas compatibles avec nos vies. Luttons !!!
Et on a scandé des slogans dans les rues :
- Du fric pour l’hôpital public
- Du fric pour les services publics
- Nos vies valent plus que leurs profits
- Confinons la start-up nation
- Jamais vous ne confinerez notre solidarité
- Des sous pour les précaires pas pour les actionnaires (avec des variantes « des sous pour les caissières »)
- Augmentation des salaires pour les infirmières
- Sous-payées, précarisées, exploitées, les premières de corvées en ont assez
- Du fric pour l’hôpital pas pour le capital
- Arrêtez vos salades, balancez l’oseille
Et on avait des sifflets et des tambourins pour nous accompagner. Et même une petite sono pour diffuser L’Internationale. Il ne manquait que l’odeur des merguez… et des lacrymos. En fin de manif, trois personnes ont dû subir un contrôle policier. On a pu partir au bout de 15 minutes sans encombre. Cette manifestation a donné de l’énergie à tout le monde et on se retrouvera dans la rue à partir du 11 mai.