Sortir du capitalisme

Sortir du capitalisme est un podcast et un site internet développant depuis janvier 2016 une critique émancipatrice du capitalisme et des dominations associées, c’est-à-dire :

  • Du capitalisme comme système impersonnel caractérisé par une contrainte quasi-généralisée au travail-marchandise et par une dépendance complète vis-à-vis du Marché et de l’argent, entraînant une soumission des individu·e·s aux lois d’airain du capital et à ses crises ;
  • De l’État comme structure autoritaire, bureaucratique, hiérarchique, paternaliste, spoliatrice et violente nous dépossédant de notre autonomie collective, nous violentant et nous exploitant ;
  • De la société de classes comme structure d’exploitation du prolétariat et de domination bourgeoise bénéficiant également partiellement aux classes moyennes salariées ;
  • Du racisme comme système d’oppression, de discrimination et de surexploitation des racisé·e·s ;
  • Du (néo)colonialisme et de l’impérialisme comme structures d’exploitation et de domination géo-politiques ;
  • Du patriarcat comme système d’oppression, d’exploitation et de subordination d’une classe de genre, celle des femmes, par et au profit d’une autre classe de genre, celle des hommes cis (bien qu’eux-mêmes auto-mutilés) ;
  • Du cis-sexisme comme sous-système patriarcal d’oppression, d’exclusion et d’infériorisation des personnes trans, intersexes, queers et/ou non-binaires ;
  • De l’hétéro-sexisme comme sous-système patriarcal d’oppression, d’exclusion et d’infériorisation des personnes LGBTQI+ ;
  • Du validisme comme structure d’oppression, d’exclusion et de déshumanisation des personnes neurodiverses (subissant la psychophobie) ou/et « handicapées » ou/et âgées ;
  • De la domination adulte comme structure d’appropriation, de subordination et d’infantilisation paternaliste des mineur·e·s ;
  • Du spécisme comme domination, appropriation, exploitation et dévalorisation des êtres sensibles non-humains par des êtres humains ;
  • Du complexe techno-industriel comme destructeur des milieux et du climat.

C’est également un podcast et un site internet d’histoire critique du capitalisme et des mouvements émancipateurs, d’analyse critique de mouvements et de théorisations pseudo-émancipatrices, et enfin de réflexion autour d’un dépassement libertaire du capitalisme et de toute forme de domination sociale.

Site : http://sortirducapitalisme.fr

Mémoire

[Radio] Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910)

Une histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne, autour de Les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937). Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) (éditions Divergences, 2017) – avec l’auteure, Myrtille des Giménologues. On retrouvera davantage d’éléments d’histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne dans Et l’anarchisme devint espagnol (éditions Divergences, 2017).

À lire ailleurs

Politique de crise. Misère des élections présidentielles - Comité érotique révolutionnaire

Texte paru sur le site Lundi Matin ou sur le site Plim-PSAO au sujet des présidentielles et de l’État d’exception (au sens d’Agamben), entres autres. Ce texte formera également l’avant-propos de « Misère de la politique, L’autonomie contre l’illusion électorale » (Divergences éditions, Avril 2017), recueil de textes,de Oreste Scalzone, Léon De Matthis, Clément Hms et Jérôme Baschet.

Analyse et réflexion

Mélenchon président en 2017. Une expérience de pensée ironique

Mélenchon président ? Ce n’est pas notre rêve, mais plutôt notre cauchemar. Mais pour en finir avec cette gôche altercapitaliste, national-étatiste, populiste transversale, nous avons choisi de faire une expérience de pensée ironique : imaginer de manière mi-fantaisiste, mi-réaliste, un gouvernement Mélenchon en 2017 avec comme ministres des personnalités emblématiques de cette gôche et des mesures drolatiques (même si c’est souvent de l’humour noir…), sans oublier de critiquer sérieusement ces personnalités et leurs idées au passage – avec Sylvain de Zones Subversives.

Analyse et réflexion

Au-delà de la démocratie directe, pour une critique libertaire du démocratisme (Radio)

La « démocratie représentative », c’est-à-dire l’État capitaliste parlementaire bourgeois, n’a plus de légitimité chez une part grandissante des gens, d’où un engouement toujours plus fort des déçu-e-s pour un mot d’ordre, celui de « démocratie directe ». Analyse du concept dans l'émission de radio "Sortir du capitalisme" en présence de Léon de Mattis, auteur d’un chapitre là-dessus dans "Misère de la politique. L’autonomie contre l’illusion électorale" (éditions Divergences, avril 2017).

| 1 | ... | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |

Suivre tous les articles "Sortir du capitalisme"