Le président Barack Obama comprend très bien ce phénomène. Il a fait carrière en s’adressant aux Blancs tout en feignant de s’adresser aux Noirs. Il ne serait jamais devenu président s’il n’avait pas maîtrisé cet art.
Lors de la campagne présidentielle de 2008, il n’a jamais perdu une seule occasion de donner des garanties aux Blancs que leur ordre naturel des choses n’était pas menacé. Il a accusé les Noirs d’être de mauvais pères, prétendu que le pays avait fait « 90% du chemin » vers l’égalité, traité Jeremiah Wright de vieil excentrique qui devrait cesser de radoter sur le racisme, etc.
A la suite de la colère et de la peine qu’ont ressenties les Noirs à l’annonce du verdict du procès de Zimmerman, le président était égal à lui-même. Ignorant les Noirs, il s’est adressé directement aux Blancs, appliquant une fois de plus la politique du message subliminal, ou du sifflet ultrason.
La suite à lire sur le blog Des bassines et du zèle.
Au sujet des rassemblements et émeutes qui ont suivi l’acquittement de Zimmerman,
on lira ce court compte-rendu des événements à Oakland, publié par Des nouvelles du Front.