Toulouse : compte rendu à chaud de la manif du 8 novembre

Malgré l’interdiction de la préfecture et la dramatisation médiatique, 1 000 personnes ont décidé d’occuper la rue pour protester contre l’assassinat de Rémi Fraisse, les violences policières et les mensonges d’État. Les rues de Toulouse ont résonné pendant 5 heures de la colère des manifestant·e·s.

Aujourd’hui à Toulouse, d’après la préfecture, 400 policiers et gendarmes étaient mobilisés. Environ 1000 personnes étaient rassemblées place Jean Jaurès, avant de partir en cortège vers la médiathèque. Des cars de flics ont vite empêché la manifestation d’avancer et malheureusement les lacrymos ont rapidement dispersé une bonne partie des manifestant.e.s.

Alors que les flics avaient plus ou moins monté une nasse (un guet-apens, encerclement de tout le monde entre plusieurs cordons de flics) et gazaient les manifestant.es encore présent.e.s sur les allées Jean Jaurès, au même moment, un nouveau rassemblement se formait boulevard de Strasbourg. C’est là que les flics ont de nouveau chargé et balancé des gaz, faisant reculer les personnes présentes jusqu’à la rue Bayard. A plusieurs reprises, les manifestant.e.s ont fait reculer les flics, notamment quand ceux-ci avaient tendance à lever un peu trop leur flashball. Une personne a été violemment embarquée quand des manifestant.es se sont rué.es vers un fourgon contenant des interpellé.e.s. Des grenades lacrymogènes ont été envoyées dans des rues voisines, provoquant la colère des passant.es.

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