Saint-Denis : manif sauvage contre la police, dans les rues et dans la fac

Ce vendredi 14 novembre, des lycéen-ne-s, étudiant-e-s, travailleur-euse-s, chômeur-euse-s et autres ont encore manifesté, toujours contre l’existence même de la police, qui protège la domination et l’exploitation.

Aujourd’hui vendredi 14 novembre, un rassemblement s’est formé vers 11 heures à l’entrée de l’université Paris 8 (à Saint-Denis) contre les violences policières et l’occupation policière de Saint-Denis. Au programme dans un premier temps, diff de tracts et collages d’affiches.

Vers midi, sous une pluie battante, une grosse centaine de personnes partent en manif sauvage dans les rues du quartier. Des fumigènes sont craqués pour mettre de l’ambiance derrière une large banderole qui ouvre la voie (je ne sais plus exactement ce qu’il y avait écrit dessus, mais ça se terminait par « Solidarité de classe »).

Parmi les manifestant-e-s, un certain nombre des manifestant-e-s présent-e-s la veille, des lycéen-ne-s du 75, du 93 et du 94, des étudiant-e-s de Paris 8 et d’ailleurs, et d’autres (travailleur-euse-s, chômeur-euse-s et autres). Plus ou moins les mêmes slogans anti-flics que la veille sont repris joyeusement, avec quelques autres (par exemple « C’est pas les immigrés qu’il faut virer, c’est le capitalisme et l’État policier »).

Dans la rue de la liberté (!), la manif fait une pause devant le lycée professionnel Bartholdi et on appelle les lycéen-ne-s à nous rejoindre. Il n’y a pas grand-monde dehors (la pluie et l’heure de la cantine n’aidant pas), mais quelques lycéen-ne-s rejoignent quand même la manif avec enthousiasme.

Il y avait l’idée d’aller devant le lycée Paul Éluard faire la même chose, mais au bout de la rue de la liberté des flics nous attendaient en nombre (bacqueux et véhicules de police).
Là où (la rue de la) la liberté se termine, se trouve généralement la flicaille...

On change donc de direction et la manif prend des petites rues résidentielles, avant de parcourir une partie de la cité Allende. Enfin, retour vers la fac, en prenant l’avenue de Stalingrad. Sur le chemin, plusieurs tags sont inscrits sur des murs (« L’État tue, tue l’État », « L’ordre ou la liberté », etc.).

À Paris 8, on se demande quoi faire pendant un moment, et finalement tout le monde entre dans la fac en mode manif sauvage ! Les mêmes slogans anti-flics sont criés dans les bâtiments universitaires, sous les yeux impuissants des vigiles de la fac. Bonne ambiance !

Plein de tracts sont distribués aux étudiant-e-s et employé-e-s de la fac, quelques tags sont aussi inscrits sur les murs trop blancs de la fac (« Guerre sociale », « Nique la police » et autres) mais globalement on reste assez sages : on est passé par le resto U et on n’a même pas tenté d’autoréduc ! Cela dit, on ne va pas se plaindre, ni la sécu de la fac ni les flics ne se sont ramenés pour nous faire chier (alors que tout ce raffût a duré un bon moment).

Notre rage contre la société policière est juste. La lutte continue !

Prochains rendez-vous :

  • Assemblée de lutte pour Rémi, mardi 18 novembre, à 19h à la Parole errante (9 rue François Debergue, Montreuil, métro Croix-de-Chavaux)
  • Rassemblement / pique-nique contre les violences policières, samedi 22 novembre à 14h, place de la Réunion (Paris XXe, métro Maraîchers ou Alexandre Dumas)
Mots-clefs : violences policières | Testet
Localisation : Saint-Denis

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