Pendant trois semaines, à partir du 13 mars, les inculpés de l’affaire dite de « Tarnac », après 10 ans d’une procédure grotesque, devront subir encore la théâtralité de la justice.
Si l’incrimination d’entreprise terroriste (ils hallucinent des entreprises partout) a disparu des chefs d’accusation, en revanche l’incrimination "d’association de malfaiteurs" est toujours là. La vengeance de l’État contre toute forme d’association politique doit rester exemplaire. La justice n’est-elle pas l’auto-manifestation du pouvoir de l’État ?
Ils nous veulent dociles. Par la surveillance, par la violence de la police, par l’imposition du rituel judiciaire, par des peines de prison. Ils nous veulent terrorisés. Il veulent faire du refus de la marche cahoteuse de leur monde, de tout geste politique, les exceptions qui font tourner le fonctionnement ordinaire de la justice.
Des membres de diverses associations de bienfaiteurs contre leur monde malfaisant.