[Radio] Femmes de chambre en lutte

Dans l’émission du 8 novembre de l’Actualité des luttes (FPP) nous entendons les prises de paroles des femmes de chambre et de leurs soutiens lors de la réunion publique organisée par la CGT-HPE, le 23 octobre dernier. Celle-ci portait sur le thème de la reconstitution de la « communauté de travail » entre les salariés des hôtels et ceux de la sous-traitance de propreté.


Dans l’émission du 8 novembre de l’Actualité des luttes (FPP) nous entendons les prises de paroles des femmes de chambre et de leurs soutiens lors de la réunion publique organisée par la CGT-HPE, le 23 octobre dernier. Celle-ci portait sur le thème de la reconstitution de la « communauté de travail » entre les salariés des hôtels et ceux de la sous-traitance de propreté.
Le cadre réglementaire actuel prévoit que les salariés des entreprises sous-traitantes peuvent être électeurs et éligibles au sein de l’entreprise utilisatrice (l’hôtelier donneur d’ordre), ce qui permet aux salariés concernés d’organiser leur participation à la mise en place des institutions représentatives du personnel - IRP - sur leur lieu de travail. En effet, le droit du travail considère que les travailleurs mis à disposition d’une entreprise utilisatrice, sont intégrés à une « communauté de travail » au sein de laquelle ils peuvent être électeurs et éligibles puisqu’ils ont des intérêts à défendre, notamment en ce qui concerne les conditions d’exécution du travail, la durée du travail, la santé et la sécurité des salariés. Ainsi il renforce l’idée que le donneur d’ordre ne peut pas bénéficier d’un travail sans se soucier du sort qui est fait au salarié qui le fournit. De ce fait, la loi introduit des obligations et responsabilités à la charge de l’hôtelier donneur d’ordre qui doit organiser la participation de ces travailleurs aux relations collectives de travail pour qu’ils puissent agir pour le respect de leurs droits. Or, les ordonnances Macron mettent fin à l’éligibilité des salariés de la sous-traitance chez l’hôtelier donneur d’ordres.
Les femmes de chambre n’ont pas l’intention de se laisser faire et l’assemblée publique du 23 octobre était aussi un appel à soutenir leur lutte.
Bonne écoute !
Localisation : Clichy-la-Garenne

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