N’avez-vous jamais eu l’impression, en croisant un équipage de la bac, d’être en présence de voyous ?
C’est normal ! Ce n’est pas qu’un look c’est aussi une réalité des pratiques.
On apprend dans des articles publiés par Les jours et Libé que 5 policiers de la bac du 18e sont mis en examen « pour “corruption”, “faux en écriture publique” et “trafic de stupéfiants”. »
D’après Libé qui site Les Jours :
Selon les Jours, les habitants du quartier de la Goutte-d’Or attribuent à Bylka un système de « racket massif rodé » allant de vols réguliers d’argent et de stupéfiants au « paiement de l’assurance » nécessaire pour bénéficier de sa protection. Tout le monde connaissait les agissements du brigadier, qui officiait dans le secteur depuis de longues années. Décrit comme sûr de lui, avec une forte influence sur ses jeunes collègues, l’homme avait « instauré comme un droit de travail pour les dealers du secteur », affirme une source policière dans des propos rapportés par le JDD. « S’ils ne voulaient pas être arrêtés, les revendeurs étaient obligés de payer. Mais c’était devenu intenable avec des mecs qui menaçaient de tout balancer… »
On n’est pas spécialement surpris, ce n’est pas sans nous rappeler la corruption des Bac des quartiers nord de Marseille, ou encore l’affaire Neyret à Lyon.
Faudra garder un œil pour voir comment la justice et l’administration répondent ou non de ces chefs d’inculpations.
N’oublions pas que Neyret, par exemple, à qui on reprochait une « association de malfaiteurs », de la « corruption et trafic d’influence passifs par personne dépositaire de l’autorité publique et recel lié à ces faits », des « détournement de scellés de stupéfiants et détention, offre ou cession de ces produits » et la « violation de secret professionnel » a pris pour tout cela deux ans et demi de prison avec possibilité d’aménagement.
À mettre en regard avec la moindre personne qui lance une bouteille en direction des flics en manif et qui se prend au moins 6 mois fermes, elle…