On est un certain nombre à trouver légèrement problématique le contrôle des cartes étudiantes à l’entrée de la fac.
Curieusement, cette mesure contre laquelle nous avions lutté l’année dernière n’a pas fait face à une opposition autre qu’individuelle.

La présidence, qui s’est empressée de s’afficher « Je suis Charlie » et de renommer l’espace « Gille Deleuze » en « Bernard Maris », semble avoir profité du choc occasionné par les attentats, pour instaurer un filtre de vigile qui n’a d’autres objectifs que de couper un peu plus la fac de son ancrage local et de son environnement dangereusement populaire et potentiellement subversif... ce replis sur sois néfaste entre en total contradiction avec nos revendications pour un enseignement gratuit émancipateur et ouvert à tous...

Nous aimerions envisager avec tous ceux qui se sentent concernés comment répondre de manière collective au développement rampant de la surveillance généralisée, à la construction d’un climat d’insécurité ainsi qu’à l’exclusion de fait des personnes extérieures à la fac.

On vous donne rdv mardi prochain (24 mars) à 12h devant l’entrée du bâtiment C