On va faire simple

On va faire simple.
Quoi que l’on pense de la pandémie actuelle, la ligne de crête sur laquelle nous nous tenons est de plus en plus bancale.

D’abord, un mot pour les copines et copains des hôpitaux qui, depuis plusieurs décennies, se font péter la gueule au taf. Si on conchie l’autoritarisme et l’arrogance médicale, comment nier qu’une part d’entre elles et d’entre eux nous sauve la mise ? Gloire à elleux !
Ensuite, il faut s’organiser maintenant et à moyen terme.
L’histoire des épidémies nous l’enseigne : c’est aussi une histoire du pouvoir, de ses reconfigurations et, presque tout le temps, de ses consolidations autoritaires. L’avoir à l’esprit et s’organiser en conséquence.
Bref,

  • s’organiser à l’échelle des pâtés de maisons et immeubles pour solidifier voire créer des solidarités utiles immédiatement ;
  • se dire que ces jours-ci se joue plus que jamais la légitimité du pouvoir ; et la nôtre ;
  • limiter à 99 % les sorties ; garder le 1 % restant pour passer à l’offensive. Faut-il cracher à la gueule des keufs ? Réhabiliter les cacatov ? Postillonner place Beauvau ? Aller éternuer dans les beaux quartiers ?
  • multiplier les collages et attaques de nuit, occuper l’espace quand personne n’y est ;
  • le gouvernement veut montrer que seul lui est un rempart à la maladie ? À la bonne heure, il n’a que contribué à détruire l’hôpital public. Quoiqu’imparfait, on n’a pas trouvé mieux dans l’immédiat. Si ce n’est demain, que ces gouvernements disparaissent.
  • Enfin, à moyen terme, attaquer. En Chine, visiblement, l’épidémie ralentit ; depuis décembre, cela fait 3 mois. Si on fait le compte : le 13 juin ne serait-il pas le jour-clef pour passer massivement à l’offensive ? À la hauteur de l’épidémie ? Et si on sélectionnait les gens du gouvernement, de la même façon qu’ils nous considèrent ? On neutralise l’essentiel ; on fait une soirée chiquettes au pilori pour quelques autres, gage de notre mansuétude.
  • Penser l’immédiat ; penser le moyen terme ; penser le long terme ; y penser sérieusement c’est-à-dire matériellement et offensivement.

On agit maintenant sur plein de trucs ; on a plusieurs semaines pour construire l’attaque.

Et surtout, la santé !
Amitiés, conflit et joie

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