Communiqué de revendication du GIEC suite au sabotage de machines NGE

Il y a quelques jours, nous avons enrayé les moteurs de toutes les machines sur le chantier NGE du Pont et du Barreau de Camélat reliant Brax à Colayrac-Saint-Cirq près d’Agen. Publié sur IAATA

À l’appel du GIEC de Haute-vienne, et à la suite de la section girondine du GIEC, nous avons voulu montrer notre soutien à la lutte contre l’A69, en sabotant les jouets dévastateurs de cette entreprise. Il nous a semblé opportun de viser ce chantier qui devrait être inauguré en grande pompe en mai prochain, pour montrer que les monstres du BTP ne sont en rien intouchables. Nous avons apprécié introduire des produits abrasifs dans tous les réservoirs d’huile et de carburant des machines présentes sur la zone. Cela permet à l’entreprise de participer à son autodestruction et ce n’est pas sans nous faire rire : plus NGE continuera les travaux, plus ses machines en fonctionnant se détruiront de l’intérieur, plus elle perdra de l’argent en cherchant à en gagner.

Ce désarmement intervient après des mois de lutte acharnée à la Crem’Arbre contre la brutalité du pouvoir. Ces derniers jours, une des branches de ce pouvoir (ici l’Office Français de la Biodiversité) a reconnu l’illégalité des abattages des arbres occupés par les écureuils. Il aura fallu une petite mésange en train de nidifier pour que l’OFB se prononce sur l’illégalité déjà flagrante des actions de la mafiA69. L’État frappe pendant des mois, puis un beau jour de printemps vient accorder cinq mois de répit, sous prétexte d’illégalité – temporaire bien sûr. Rien ne nous surprend plus dans l’absurdité de ce système et c’est pourquoi nous répondons aussi bien par les mots que par l’action.

Nous avons vu les vilaines ruses de la flicaille pour attraper les écureuil.le.s, usant des besoins de première nécessité pour en faire des proies, nous avons vu le harcèlement psychologique pour les empêcher de dormir, de manger, d’être entendu.e.s. Il est pour l’instant trop risqué pour nous de rendre la pareille, mais qu’ils ne dorment pas sur leurs deux oreilles, cela arrivera à point nommé.

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